Peignes d'Afrique de l'Ouest.
Najwa Borro. Alain-Michel Boyer.

Peignes d'Afrique de l'Ouest.

5 continents éditions
Regular price €45,00 €0,00 Unit price per
N° d'inventaire 33261
Format 21 x 26
Détails 192 p., 152 ill. en couleurs, cartonnage éditeur.
Publication Milan, 2025
Etat neuf
ISBN 9788874394845

Peignes d’Afrique de l’Ouest

Collection Mina & Samir Borro

Sous la direction de Najwa Borro, Sarah Boukamel, Faouzi Borro et Valentine Plisnier, avec un essai d’Alain-Michel Boyer

Cet ouvrage pensé comme un bijou présente une sélection d’une centaine de peignes de l’Afrique de l’Ouest provenant de l’une des plus importantes et des plus belles collections privées d’arts de l’Afrique subsaharienne. Cet ensemble inédit, constitué d’une sélection d’œuvres rigoureusement choisies et rassemblées durant plus de soixante années, s’accompagne d’un texte déterminant d’Alain-Michel Boyer, qui signe ici son dernier ouvrage initié il y a près de dix ans sur une thématique rarement abordée.

En plus de nous offrir des développements précieux sur les cultures dont ces sculptures miniatures sont issues (Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria), il interroge l’expérience même de la forme : métamorphosant l’accessoire, ces créations exaltant la beauté pure sont traitées avec un souci esthétique élevant la parure corporelle au rang des beaux-arts.

Alain-Michel Boyer (9 mai 1949 – 27 mars 2025), anthropologue et historien d’art, est agrégé de lettres et diplômé de l’Institut d’études politiques. Titulaire de deux doctorats (Sorbonne, Paris) et d’une bourse d’études Fulbright (États-Unis), il a enseigné dans plusieurs universités américaines. Ancien membre du Conseil national des universités à Paris, il a ensuite été professeur émérite d’art africain. Il a publié en 1974 l’un des premiers livres consacrés à Michel Leiris. Alain-Michel Boyer a vécu plusieurs années en Côte d’Ivoire, en particulier chez les Baoulé et les Yohouré. Il a également effectué plusieurs missions de recherche au Mali, au Liberia, au Ghana, en Tanzanie, au Malawi, dans la vallée de l’Omo, au sud de l’Éthiopie, au Zimbabwe, en Namibie, au Lesotho et en Afrique du Sud. Il a accompli des recherches décisives en particulier dans le domaine des arts de Côte d’Ivoire. On lui doit une vingtaine de livres, dont Comment regarder les arts d’Afrique (Hazan, 2017), Baule (5 Continents Éditions, 2008), Le Corps africain (Hazan, 2006). Il a publié les seuls ouvrages consacrés aux masques et statuettes de deux peuples jusque-là négligés par les historiens d’art. Les Yohouré de Côte d’Ivoire. Faire danser les dieux (Ides et calendes, 2017) et Les Figurines kulango. Les esprits mystérieux de la brousse de la collection Pierluigi Peroni (5 Continents Editions, 2017). Il est officier de l’ordre national du Mérite de la République de Côte d’Ivoire.

Najwa Borro est chercheuse indépendante et curatrice, spécialisée en arts de l’Afrique. Elle a collaboré avec de nombreuses galeries, des maisons de ventes et des musées. Assistante scientifique auprès d’Yves Le Fur, directeur du département du patrimoine et des collections du musée du quai Branly – Jacques Chirac, elle a notamment participé sous sa direction à la conception de l’exposition Les Forêts natales. Arts d’Afrique équatoriale atlantique (2017).

Sarah Boukamel est diplômée de l’École du Louvre, historienne de l’art et enseignante, spécialisée en histoire des arts d’Afrique. Elle a notamment contribué de manière significative à la documentation des œuvres de la donation Marc Ladreit de Lacharrière au musée du quai Branly – Jacques Chirac.

Valentine Plisnier est chercheuse en histoire de l’art, commissaire d’exposition et auteure. On lui doit plusieurs ouvrages dont Le Primitivisme dans la photographie. L’impact des arts extra-européens sur la modernité photographique de 1918 à nos jours (Trocadéro, 2012), LArt lega. Grandeur et humilité en collaboration avec Michel Boulanger (Galerie Valois, 2016), Arts d’Afrique. Portraits d’une collection (5 Continents Editions, 2016) en collaboration avec Patrick Caput et Pierre Dartevelle et les arts premiers : mémoire et continuité (5 Continents Éditions, 2020).

Peignes d’Afrique de l’Ouest

Collection Mina & Samir Borro

Sous la direction de Najwa Borro, Sarah Boukamel, Faouzi Borro et Valentine Plisnier, avec un essai d’Alain-Michel Boyer

Cet ouvrage pensé comme un bijou présente une sélection d’une centaine de peignes de l’Afrique de l’Ouest provenant de l’une des plus importantes et des plus belles collections privées d’arts de l’Afrique subsaharienne. Cet ensemble inédit, constitué d’une sélection d’œuvres rigoureusement choisies et rassemblées durant plus de soixante années, s’accompagne d’un texte déterminant d’Alain-Michel Boyer, qui signe ici son dernier ouvrage initié il y a près de dix ans sur une thématique rarement abordée.

En plus de nous offrir des développements précieux sur les cultures dont ces sculptures miniatures sont issues (Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria), il interroge l’expérience même de la forme : métamorphosant l’accessoire, ces créations exaltant la beauté pure sont traitées avec un souci esthétique élevant la parure corporelle au rang des beaux-arts.

Alain-Michel Boyer (9 mai 1949 – 27 mars 2025), anthropologue et historien d’art, est agrégé de lettres et diplômé de l’Institut d’études politiques. Titulaire de deux doctorats (Sorbonne, Paris) et d’une bourse d’études Fulbright (États-Unis), il a enseigné dans plusieurs universités américaines. Ancien membre du Conseil national des universités à Paris, il a ensuite été professeur émérite d’art africain. Il a publié en 1974 l’un des premiers livres consacrés à Michel Leiris. Alain-Michel Boyer a vécu plusieurs années en Côte d’Ivoire, en particulier chez les Baoulé et les Yohouré. Il a également effectué plusieurs missions de recherche au Mali, au Liberia, au Ghana, en Tanzanie, au Malawi, dans la vallée de l’Omo, au sud de l’Éthiopie, au Zimbabwe, en Namibie, au Lesotho et en Afrique du Sud. Il a accompli des recherches décisives en particulier dans le domaine des arts de Côte d’Ivoire. On lui doit une vingtaine de livres, dont Comment regarder les arts d’Afrique (Hazan, 2017), Baule (5 Continents Éditions, 2008), Le Corps africain (Hazan, 2006). Il a publié les seuls ouvrages consacrés aux masques et statuettes de deux peuples jusque-là négligés par les historiens d’art. Les Yohouré de Côte d’Ivoire. Faire danser les dieux (Ides et calendes, 2017) et Les Figurines kulango. Les esprits mystérieux de la brousse de la collection Pierluigi Peroni (5 Continents Editions, 2017). Il est officier de l’ordre national du Mérite de la République de Côte d’Ivoire.

Najwa Borro est chercheuse indépendante et curatrice, spécialisée en arts de l’Afrique. Elle a collaboré avec de nombreuses galeries, des maisons de ventes et des musées. Assistante scientifique auprès d’Yves Le Fur, directeur du département du patrimoine et des collections du musée du quai Branly – Jacques Chirac, elle a notamment participé sous sa direction à la conception de l’exposition Les Forêts natales. Arts d’Afrique équatoriale atlantique (2017).

Sarah Boukamel est diplômée de l’École du Louvre, historienne de l’art et enseignante, spécialisée en histoire des arts d’Afrique. Elle a notamment contribué de manière significative à la documentation des œuvres de la donation Marc Ladreit de Lacharrière au musée du quai Branly – Jacques Chirac.

Valentine Plisnier est chercheuse en histoire de l’art, commissaire d’exposition et auteure. On lui doit plusieurs ouvrages dont Le Primitivisme dans la photographie. L’impact des arts extra-européens sur la modernité photographique de 1918 à nos jours (Trocadéro, 2012), LArt lega. Grandeur et humilité en collaboration avec Michel Boulanger (Galerie Valois, 2016), Arts d’Afrique. Portraits d’une collection (5 Continents Editions, 2016) en collaboration avec Patrick Caput et Pierre Dartevelle et les arts premiers : mémoire et continuité (5 Continents Éditions, 2020).