Yves Bonnefoy. Correspondance. Tome 1.
Belles LettresN° d'inventaire | 21146 |
Format | 15,5 x 21,5 |
Détails | 1154 p., broché. |
Publication | Paris, 2018 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
Comment concilier la nécessaire solitude du créateur et le besoin de construire une communauté d’esprits que rapprochent des exigences voisines ? Le partage est bien le sens, pour Yves Bonnefoy, de l’expérience poétique, à ses yeux différente de la simple littérature. Un des moments en est celui de l’écriture d’une lettre. L’édition de sa Correspondance associe, dans la mesure du possible, les lettres qu’il a écrites à celles qu’il a reçues. Elle fait affleurer ainsi le tissu d’une vie d’homme et de poète, avec ses réseaux d’amitiés, constantes ou mobiles au gré des hasards, des froissements et des séparations. Ce premier volume, commencé avec la collaboration d’Yves Bonnefoy, rassemble plus de neuf cents lettres échangées à partir de la seconde moitié du XXe siècle, auxquelles s’ajoutent quelques courriels. Les dialogues, avec quarante-neuf correspondants, s’ordonnent autour de deux axes : d’une part, les liens venus du surréalisme – André Breton, Pierre Alechinsky, Christian Dotremont, Georges Henein, Raoul Ubac, Jacqueline Lamba, André Pieyre de Mandiargues, Hans Bellmer, Jean Brun ; d’autre part, les amitiés qui au bout d’une quinzaine d’années ont mené à la création de L’Éphémère (1967-1972), la magnifique revue publiée par les éditions Maeght : André du Bouchet, Jacques Dupin, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts et Paul Celan. Les autres auteurs des lettres ne sont en rien des personnages secondaires, ni en eux-mêmes, ni par la place qu’ils ont occupée dans l’univers de Bonnefoy : Gaston Bachelard, Jean Wahl et André Chastel, ses maîtres ; puis Gilbert Lely, Salah Stétié, Pierre Jean Jouve, Gabriel Bounoure, François Augiéras, Christiane Martin du Gard, Philippe Jaccottet, Boris de Schloezer, André Frénaud, Michel Butor, Emil Cioran, Monique Wittig, Paul Bénichou, Jean-Pierre Richard ou Henry Corbin, pour ne citer qu’eux. On trouvera ici quantité d’informations sur le travail du poète et sur la sensibilité d’une époque, avec des notes enrichies d’extraits de la Chronologie de l’écrivain par lui-même, elle aussi inédite.
Comment concilier la nécessaire solitude du créateur et le besoin de construire une communauté d’esprits que rapprochent des exigences voisines ? Le partage est bien le sens, pour Yves Bonnefoy, de l’expérience poétique, à ses yeux différente de la simple littérature. Un des moments en est celui de l’écriture d’une lettre. L’édition de sa Correspondance associe, dans la mesure du possible, les lettres qu’il a écrites à celles qu’il a reçues. Elle fait affleurer ainsi le tissu d’une vie d’homme et de poète, avec ses réseaux d’amitiés, constantes ou mobiles au gré des hasards, des froissements et des séparations. Ce premier volume, commencé avec la collaboration d’Yves Bonnefoy, rassemble plus de neuf cents lettres échangées à partir de la seconde moitié du XXe siècle, auxquelles s’ajoutent quelques courriels. Les dialogues, avec quarante-neuf correspondants, s’ordonnent autour de deux axes : d’une part, les liens venus du surréalisme – André Breton, Pierre Alechinsky, Christian Dotremont, Georges Henein, Raoul Ubac, Jacqueline Lamba, André Pieyre de Mandiargues, Hans Bellmer, Jean Brun ; d’autre part, les amitiés qui au bout d’une quinzaine d’années ont mené à la création de L’Éphémère (1967-1972), la magnifique revue publiée par les éditions Maeght : André du Bouchet, Jacques Dupin, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts et Paul Celan. Les autres auteurs des lettres ne sont en rien des personnages secondaires, ni en eux-mêmes, ni par la place qu’ils ont occupée dans l’univers de Bonnefoy : Gaston Bachelard, Jean Wahl et André Chastel, ses maîtres ; puis Gilbert Lely, Salah Stétié, Pierre Jean Jouve, Gabriel Bounoure, François Augiéras, Christiane Martin du Gard, Philippe Jaccottet, Boris de Schloezer, André Frénaud, Michel Butor, Emil Cioran, Monique Wittig, Paul Bénichou, Jean-Pierre Richard ou Henry Corbin, pour ne citer qu’eux. On trouvera ici quantité d’informations sur le travail du poète et sur la sensibilité d’une époque, avec des notes enrichies d’extraits de la Chronologie de l’écrivain par lui-même, elle aussi inédite.