Wamulu. Collection Gay'wu.
5 Continents éditionsN° d'inventaire | 25749 |
Format | 20 x 25 |
Détails | 128 p., richement illustré, relié. |
Publication | Milan, 2022 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9788874399970 |
Ce volume est le deuxième de la collection « Gay’wu. Arts et savoirs aborigènes » qui a pour objectif de présenter des travaux monographiques portant sur des artistes aborigènes contemporains.
Wamulu – titre qui évoque une fleur jaune du désert qui pousse abondamment dans la région d’Alice Springs et qui sert de matériau de base pour les peintures ou les mosaïques au sol – réunit l’œuvre d’art collaborative du collectif composé de Ted Egan Tjangala, Dinny Nolan Tjampitjinpa, Johnny Possum Tjapaltjarri et Albie Morris Tjampitjinpa. Il s’agit d’un projet artistique exceptionnel qui a pris forme dans le désert central d’Australie entre 2002 et 2005. Il visait à rendre permanentes des peintures au sol qui sont impermanentes par essence ou éphémères par nature. Les peintures au sol sont une forme ancienne d’art remontant très probablement à plusieurs milliers d’années, et sont à l’origine réalisées à des fins cérémonielles, puis détruites une fois le rituel ou la cérémonie terminés. Jamais auparavant des œuvres d’art durables n’avaient été créées à l’aide des mêmes matériaux et techniques que ces peintures au sol traditionnelles.
Les thèmes de ces œuvres correspondent aux principaux Rêves des régions désertiques, tels que le Feu, l’Eau et l’Émeu. Le processus de production implique une interaction coordonnée entre le propriétaire (kirda) de l’histoire du Rêve et le « policier » ou responsable (kurdungurlu) qui l’assiste. Ces peintures contemporaines sont le résultat d’une performance ou d’un événement communautaire. Le chant est fondamental et fait partie intégrante du processus qui se déroule à l’instant présent. Les tableaux sont chantés en même temps qu’ils sont composés avec la matière, soulignant la continuité du lien avec la création ancestrale.
Ce volume est le deuxième de la collection « Gay’wu. Arts et savoirs aborigènes » qui a pour objectif de présenter des travaux monographiques portant sur des artistes aborigènes contemporains.
Wamulu – titre qui évoque une fleur jaune du désert qui pousse abondamment dans la région d’Alice Springs et qui sert de matériau de base pour les peintures ou les mosaïques au sol – réunit l’œuvre d’art collaborative du collectif composé de Ted Egan Tjangala, Dinny Nolan Tjampitjinpa, Johnny Possum Tjapaltjarri et Albie Morris Tjampitjinpa. Il s’agit d’un projet artistique exceptionnel qui a pris forme dans le désert central d’Australie entre 2002 et 2005. Il visait à rendre permanentes des peintures au sol qui sont impermanentes par essence ou éphémères par nature. Les peintures au sol sont une forme ancienne d’art remontant très probablement à plusieurs milliers d’années, et sont à l’origine réalisées à des fins cérémonielles, puis détruites une fois le rituel ou la cérémonie terminés. Jamais auparavant des œuvres d’art durables n’avaient été créées à l’aide des mêmes matériaux et techniques que ces peintures au sol traditionnelles.
Les thèmes de ces œuvres correspondent aux principaux Rêves des régions désertiques, tels que le Feu, l’Eau et l’Émeu. Le processus de production implique une interaction coordonnée entre le propriétaire (kirda) de l’histoire du Rêve et le « policier » ou responsable (kurdungurlu) qui l’assiste. Ces peintures contemporaines sont le résultat d’une performance ou d’un événement communautaire. Le chant est fondamental et fait partie intégrante du processus qui se déroule à l’instant présent. Les tableaux sont chantés en même temps qu’ils sont composés avec la matière, soulignant la continuité du lien avec la création ancestrale.