Vladimir Baranoff-Rossiné.
MARCADE Jean-Claude.

Vladimir Baranoff-Rossiné.

Galerie Le Minotaure.
Prix régulier €30,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 29851
Format 21 X 26
Détails 124 p., cartonnée contrecollée.
Publication Paris, 2023
Etat Neuf
ISBN 9782382031414
Vladimir Baranoff-Rossiné, artiste ukraino-russe, est une figure éminemment représentative de ce qu’aura été l’artiste au XXe siècle. Né en 1889 en Ukraine à Kherson dans une famille juive, il développe un oeuvre à la fois de musicien, peintre et sculpteur d’avant-garde (cubo-futuriste, cubiste, orphiste, abstrait, biomorphiste et synesthésiste). Il meurt en janvier 1944 à Auschwitz.
C’est sans aucun doute Picasso qui résume à lui seul de manière exemplaire la complexion, tout à fait nouvelle par rapport à l’histoire européenne passée de l’art, du créateur à partir de 1910 : ayant rejeté quatre siècles d’académisme renaissant, ayant fait table rase des codes conventionnels de la représentation, l’artiste du XXe siècle se trouva condamné à la quête inlassable de procédés et de modes d’appréhension de la nature ou du monde qui soient toujours nouveaux. Il se fait Protée, comme l’a souligné André Malraux à propos de Picasso précisément.
Lorsque l’on considère l’ensemble de l’œuvre de Baranoff-Rossiné, on est frappé par son caractère protéiforme. Les périodes les plus variées se succèdent, quelquefois se chevauchent, chaque fois si différentes dans leur style qu’il est impossible de parler de « transition » ou d’«évolution».
Alchimiste de la peinture, expérimentateur infatigable, Vladimir Baranoff-Rossiné n’a cessé de créer, d’inventer, de trouver des formules originales. Créateur de son temps, il ne s’est jamais borné à une formule, il a tenu constamment son génie inventif en éveil, et s’il a laissé plus de cinq cents huiles, dessins, aquarelles, gouaches, mais son activité ne s’est pas arrêtée là…
Vladimir Baranoff-Rossiné, artiste ukraino-russe, est une figure éminemment représentative de ce qu’aura été l’artiste au XXe siècle. Né en 1889 en Ukraine à Kherson dans une famille juive, il développe un oeuvre à la fois de musicien, peintre et sculpteur d’avant-garde (cubo-futuriste, cubiste, orphiste, abstrait, biomorphiste et synesthésiste). Il meurt en janvier 1944 à Auschwitz.
C’est sans aucun doute Picasso qui résume à lui seul de manière exemplaire la complexion, tout à fait nouvelle par rapport à l’histoire européenne passée de l’art, du créateur à partir de 1910 : ayant rejeté quatre siècles d’académisme renaissant, ayant fait table rase des codes conventionnels de la représentation, l’artiste du XXe siècle se trouva condamné à la quête inlassable de procédés et de modes d’appréhension de la nature ou du monde qui soient toujours nouveaux. Il se fait Protée, comme l’a souligné André Malraux à propos de Picasso précisément.
Lorsque l’on considère l’ensemble de l’œuvre de Baranoff-Rossiné, on est frappé par son caractère protéiforme. Les périodes les plus variées se succèdent, quelquefois se chevauchent, chaque fois si différentes dans leur style qu’il est impossible de parler de « transition » ou d’«évolution».
Alchimiste de la peinture, expérimentateur infatigable, Vladimir Baranoff-Rossiné n’a cessé de créer, d’inventer, de trouver des formules originales. Créateur de son temps, il ne s’est jamais borné à une formule, il a tenu constamment son génie inventif en éveil, et s’il a laissé plus de cinq cents huiles, dessins, aquarelles, gouaches, mais son activité ne s’est pas arrêtée là…