Une Histoire contrariée. Le musée de photographie en France (1839-1945).
CHALLINE Eléonore.

Une Histoire contrariée. Le musée de photographie en France (1839-1945).

Macula
Prix régulier €33,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 23300
Format 16 x 24
Détails 526 p., broché.
Publication Paris, 2017
Etat Neuf
ISBN 9782865890965

Depuis la divulgation du procédé en 1839 jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, nombre d'amateurs ou de professionnels militent pour la création d'un musée de photographie. On conserve la trace de multiples projets, d'ampleurs variées qui, s'ils n'ont pas abouti, sont les lieux de cristallisation des espoirs très vite associés à la photographie. L'histoire jusqu'alors mal connue de ces divers projets est traversée par une hésitation fondamentale, liée au statut ambivalent de l'image photographique : devait-on créer un musée des photographies, pensé selon le modèle d'un musée des copies et reproductions photographiques, ou un musée pour la photographie, son histoire, sa technique, son caractère artistique ? Eléonore Challine retrace ce lent et délicat processus de légitimation du nouveau médium au sein de la sphère institutionnelle française. Cette histoire est animée par des personnalités singulières, toutes convaincues de la nécessité de préserver la photographie et de lui donner un lieu, tels Louis Cyrus Macaire, Léon Vidal, Louis Chéronnet, Raymond Lécuyer ou encore Gabriel Cromer, dont la fabuleuse collection partit pour les Etats-Unis en novembre 1939 sur l'un des derniers paquebots américains quittant la France, laissant le goût amer d'une perte irrémédiable. Une galerie de portraits de ces figures oubliées s'imposait pour redonner vie et épaisseur à ce milieu qui oeuvre pour le musée, excédant le strict monde «photographique«. Conçu sous la forme d'une vaste et minutieuse enquête, à la recherche d'archives et de traces écrites ou visuelles inédites de ces projets, cet ouvrage se déroule, tel un drame bourgeois, en cinq actes. Quatre actes pour en narrer l'histoire contrariée des années 1840 jusqu'aux années 1930, puis un dernier acte sur l'histoire contournée cette fois-ci, étudiant d'une part les formes éphémères du musée photographique que sont les expositions rétrospectives et, d'autre part, ses formes portatives comme le livre.

Depuis la divulgation du procédé en 1839 jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, nombre d'amateurs ou de professionnels militent pour la création d'un musée de photographie. On conserve la trace de multiples projets, d'ampleurs variées qui, s'ils n'ont pas abouti, sont les lieux de cristallisation des espoirs très vite associés à la photographie. L'histoire jusqu'alors mal connue de ces divers projets est traversée par une hésitation fondamentale, liée au statut ambivalent de l'image photographique : devait-on créer un musée des photographies, pensé selon le modèle d'un musée des copies et reproductions photographiques, ou un musée pour la photographie, son histoire, sa technique, son caractère artistique ? Eléonore Challine retrace ce lent et délicat processus de légitimation du nouveau médium au sein de la sphère institutionnelle française. Cette histoire est animée par des personnalités singulières, toutes convaincues de la nécessité de préserver la photographie et de lui donner un lieu, tels Louis Cyrus Macaire, Léon Vidal, Louis Chéronnet, Raymond Lécuyer ou encore Gabriel Cromer, dont la fabuleuse collection partit pour les Etats-Unis en novembre 1939 sur l'un des derniers paquebots américains quittant la France, laissant le goût amer d'une perte irrémédiable. Une galerie de portraits de ces figures oubliées s'imposait pour redonner vie et épaisseur à ce milieu qui oeuvre pour le musée, excédant le strict monde «photographique«. Conçu sous la forme d'une vaste et minutieuse enquête, à la recherche d'archives et de traces écrites ou visuelles inédites de ces projets, cet ouvrage se déroule, tel un drame bourgeois, en cinq actes. Quatre actes pour en narrer l'histoire contrariée des années 1840 jusqu'aux années 1930, puis un dernier acte sur l'histoire contournée cette fois-ci, étudiant d'une part les formes éphémères du musée photographique que sont les expositions rétrospectives et, d'autre part, ses formes portatives comme le livre.