Une collection de rois: Une passion pour les pièces d'échecs.
IDE Benoît.

Une collection de rois: Une passion pour les pièces d'échecs.

Snoeck
Prix régulier €32,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 26564
Format 21,5 x 25,5
Détails 160 p., illustré, cartonnage éditeur.
Publication Gand, 2023
Etat Neuf
ISBN 9789461618368

Le jeu d’échecs est un art qui me passionne.
Il s’entoure d’une part de mystère et exerce un attrait particulier, mais ne s’adresse pas à tout le monde.

Le jeu d’échecs n’est pas un jeu de l’oie, et encore moins un jeu de hasard. Pour bien y jouer, il faut l’avoir étudié. Il nécessite une forme d’intelligence que tout le monde ne possède pas.

Les pièces sont sagement alignées, prêtes à s’affronter. Il s’agit maintenant de choisir son ouverture, sa tactique, de relever le défi. Il faut éviter à tout prix la défaite, faire le bon choix parmi d’innombrables possibilités. La partie se déroule comme une bataille, une intrigue, une légende, voire une histoire romanesque. Un bon joueur doit être maître stratège sur l’échiquier, et il le sera en général aussi dans la vie.

Ce sont les Musulmans qui ont introduit les échecs en Occident au cours de leurs conquêtes. Vers 1100, le jeu s’était répandu dans toute l’Europe. Les divertissements des seigneurs étaient rares et se limitaient à la chasse, la guerre et la cour faite aux dames. Ils montrèrent donc un vif intérêt pour ce jeu intelligent où s’affrontent deux phalanges. Il permettait en outre des rendez-vous galants puisque les dames y jouaient, elles aussi.
Le «jeu des rois» devint tout naturellement « le roi des jeux».

Au fil des siècles, les échecs continuèrent à passionner tous les grands de ce monde. Le jeu d’échecs devint une mode, on organisait des soirées entre amis pour y jouer. Excellent révélateur des réactions au jeu, de l’intelligence et de la patience d’un joueur, le beau monde n’hésitait pas à inviter de futurs gendres pour une partie, afin de découvrir s’il serait un vainqueur modeste ou un mauvais perdant.

La place accordée au jeu d’échecs finit par lui donner une nouvelle vocation : il fallait en outre qu’il en émane de la beauté. Chaque jeu se devait d’être unique et remarquable. Sculpteurs et artistes du monde entier y trouvèrent une immense source d’inspiration, créant ainsi des témoins magnifiques de toutes les civilisations.

Les trente-deux chefs-d’œuvre finement taillés, attendant d’être déplacées vers d’autres cases au risque d’être conquis par l’adversaire, deviennent une source d’imagination inépuisable. Les matériaux choisis sont précieux: l’ivoire, l’ambre, le buis, le jade, la porcelaine, la fonte…
Leur valeur est inestimable.

Les pages suivantes dévoilent ma collection unique, fruit de longues recherches et de beaucoup de patience. J’ai souhaité éditer ce livre pour partager ces merveilles avec tous les passionnés d’échecs et d’art. Chaque pièce est intacte et façonnée avec amour par des artisans d’autres époques. Les siècles qui passent n‘ont aucune emprise sur leur éclatante beauté.

Je vous souhaite beaucoup de plaisir en parcourant ces pages et, qui sait, beaucoup d’inspiration.

Le jeu d’échecs est un art qui me passionne.
Il s’entoure d’une part de mystère et exerce un attrait particulier, mais ne s’adresse pas à tout le monde.

Le jeu d’échecs n’est pas un jeu de l’oie, et encore moins un jeu de hasard. Pour bien y jouer, il faut l’avoir étudié. Il nécessite une forme d’intelligence que tout le monde ne possède pas.

Les pièces sont sagement alignées, prêtes à s’affronter. Il s’agit maintenant de choisir son ouverture, sa tactique, de relever le défi. Il faut éviter à tout prix la défaite, faire le bon choix parmi d’innombrables possibilités. La partie se déroule comme une bataille, une intrigue, une légende, voire une histoire romanesque. Un bon joueur doit être maître stratège sur l’échiquier, et il le sera en général aussi dans la vie.

Ce sont les Musulmans qui ont introduit les échecs en Occident au cours de leurs conquêtes. Vers 1100, le jeu s’était répandu dans toute l’Europe. Les divertissements des seigneurs étaient rares et se limitaient à la chasse, la guerre et la cour faite aux dames. Ils montrèrent donc un vif intérêt pour ce jeu intelligent où s’affrontent deux phalanges. Il permettait en outre des rendez-vous galants puisque les dames y jouaient, elles aussi.
Le «jeu des rois» devint tout naturellement « le roi des jeux».

Au fil des siècles, les échecs continuèrent à passionner tous les grands de ce monde. Le jeu d’échecs devint une mode, on organisait des soirées entre amis pour y jouer. Excellent révélateur des réactions au jeu, de l’intelligence et de la patience d’un joueur, le beau monde n’hésitait pas à inviter de futurs gendres pour une partie, afin de découvrir s’il serait un vainqueur modeste ou un mauvais perdant.

La place accordée au jeu d’échecs finit par lui donner une nouvelle vocation : il fallait en outre qu’il en émane de la beauté. Chaque jeu se devait d’être unique et remarquable. Sculpteurs et artistes du monde entier y trouvèrent une immense source d’inspiration, créant ainsi des témoins magnifiques de toutes les civilisations.

Les trente-deux chefs-d’œuvre finement taillés, attendant d’être déplacées vers d’autres cases au risque d’être conquis par l’adversaire, deviennent une source d’imagination inépuisable. Les matériaux choisis sont précieux: l’ivoire, l’ambre, le buis, le jade, la porcelaine, la fonte…
Leur valeur est inestimable.

Les pages suivantes dévoilent ma collection unique, fruit de longues recherches et de beaucoup de patience. J’ai souhaité éditer ce livre pour partager ces merveilles avec tous les passionnés d’échecs et d’art. Chaque pièce est intacte et façonnée avec amour par des artisans d’autres époques. Les siècles qui passent n‘ont aucune emprise sur leur éclatante beauté.

Je vous souhaite beaucoup de plaisir en parcourant ces pages et, qui sait, beaucoup d’inspiration.