Une Brève histoire des lignes.
Zones SensiblesN° d'inventaire | 22946 |
Format | 14 x 21 |
Détails | 269 p., broché. |
Publication | Bruxelles, 2019 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782930601113 |
Où qu'ils aillent et quoi qu'ils fassent, les hommes tracent des lignes : marcher, écrire, dessiner ou tisser sont des activités où les lignes sont omniprésentes, au même titre que l'usage de la voix, des mains ou des pieds. Dans Une brève histoire des lignes, l'anthropologue anglais Tim Ingold pose les fondements de ce que pourrait être une «anthropologie comparée de la ligne« - et, au-delà, une véritable anthropologie du graphisme. Etayé par de nombreux cas de figure (des pistes chantées des Aborigènes australiens aux routes romaines, de la calligraphie chinoise à l'alphabet imprimé, des tissus amérindiens à l'architecture contemporaine), l'ouvrage analyse la production et l'existence des lignes dans l'activité humaine quotidienne. Tim Ingold divise ces lignes en deux genres - les traces et les fils - avant de montrer que l'un et l'autre peuvent fusionner ou se transformer en surfaces et en motifs. Selon lui, l'Occident a progressivement changé le cours de la ligne, celle-ci perdant peu à peu le lien qui l'unissait au geste et à sa trace pour tendre finalement vers l'idéal de la modernité : la ligne droite. Cet ouvrage s'adresse autant à ceux qui tracent des lignes en travaillant (typographes, architectes, musiciens, cartographes) qu'aux calligraphes et aux marcheurs - eux qui n'en finissent jamais de tracer des lignes car quel que soit l'endroit où l'on va, on peut toujours aller plus loin.
Où qu'ils aillent et quoi qu'ils fassent, les hommes tracent des lignes : marcher, écrire, dessiner ou tisser sont des activités où les lignes sont omniprésentes, au même titre que l'usage de la voix, des mains ou des pieds. Dans Une brève histoire des lignes, l'anthropologue anglais Tim Ingold pose les fondements de ce que pourrait être une «anthropologie comparée de la ligne« - et, au-delà, une véritable anthropologie du graphisme. Etayé par de nombreux cas de figure (des pistes chantées des Aborigènes australiens aux routes romaines, de la calligraphie chinoise à l'alphabet imprimé, des tissus amérindiens à l'architecture contemporaine), l'ouvrage analyse la production et l'existence des lignes dans l'activité humaine quotidienne. Tim Ingold divise ces lignes en deux genres - les traces et les fils - avant de montrer que l'un et l'autre peuvent fusionner ou se transformer en surfaces et en motifs. Selon lui, l'Occident a progressivement changé le cours de la ligne, celle-ci perdant peu à peu le lien qui l'unissait au geste et à sa trace pour tendre finalement vers l'idéal de la modernité : la ligne droite. Cet ouvrage s'adresse autant à ceux qui tracent des lignes en travaillant (typographes, architectes, musiciens, cartographes) qu'aux calligraphes et aux marcheurs - eux qui n'en finissent jamais de tracer des lignes car quel que soit l'endroit où l'on va, on peut toujours aller plus loin.