Tout le poids d'une île: collectionner l'art cubain.
Collectif.

Tout le poids d'une île: collectionner l'art cubain.

Bernard Chauveau.
Prix régulier €25,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 26094
Format 21 x 29
Détails 200 p., illustré, cartonnage éditeur.
Publication Paris, 2022
Etat Neuf
ISBN 9782363063243

La connaissance des autres cultures est marquée en France par son passé colonial, les relations avec ses partenaires économiques et politiques ainsi qu'avec les Grandes Puissances. On y parle donc assez peu d'Amérique latine et Cuba, dans cette absence d'imaginaire collectif, est souvent de fait reduit à quelques traits généraux qui peuvent tenir lieu de clichés faits de salsa, de révolution communiste et de rhum. Seuls quelques rares élèves ayant étudié l'espagnol auront entendu parler au cours de leur scolarité de Nicolas Guillén ou d'Alejo Carpentier, mais aucun sans doute de Perez Monzon, de Consuelo Castañeda, d'Antonia Eiriz ou des groupes Onze ou Pure.

Pourtant, Cuba est à n'en pas douter un des trois grands pôles culturels de l'Amérique hispanophone aux côtés de l'Argentine et du Mexique. Douze fois moins peuplée que le Mexique et 25 fois plus petite que l'Argentine, l'île a cependant donné une quantité insoupçonnée de musiciens, de danseurs, d'écrivains et de plasticiens réellement fascinants et dont les influences ont eu une portée universelle qui rivalise aisément avec les foyers amérindiens et ceux du Cône sud.

La révolution castriste de 1959 qui succèda à la dictature de Batista mit en place un régime clivant qui aboutit à une situation analogue à celles encore actuelles de la Corée et de la Chine : la partition. Rien qu'aux États-Unis on compte près de 10% de la population cubaine émigrée, essentiellement en Floride, sans compter les autres pays d'Amérique latine dont en particulier le Mexique. Il en résulte que la création artistique cubaine, lorsqu'elle se revendique comme telle doit aussi prendre en compte cette très importante diaspora. L'art cubain n'est donc pas exclusivement le produit d'une île, mais est celui issu de cette île qui fédère les artistes.

François Vallée, épris d’art cubain depuis des décennies, a collecté plus de 400 pièces. Sa collection est marquée par des partis-pris personnels, des aléas parfois insolites de collectage, des rencontres et des échanges et n'est pas comparable à un fonds de musée sélectionné par des spécialistes qui font passer la raison avant la passion.

La connaissance des autres cultures est marquée en France par son passé colonial, les relations avec ses partenaires économiques et politiques ainsi qu'avec les Grandes Puissances. On y parle donc assez peu d'Amérique latine et Cuba, dans cette absence d'imaginaire collectif, est souvent de fait reduit à quelques traits généraux qui peuvent tenir lieu de clichés faits de salsa, de révolution communiste et de rhum. Seuls quelques rares élèves ayant étudié l'espagnol auront entendu parler au cours de leur scolarité de Nicolas Guillén ou d'Alejo Carpentier, mais aucun sans doute de Perez Monzon, de Consuelo Castañeda, d'Antonia Eiriz ou des groupes Onze ou Pure.

Pourtant, Cuba est à n'en pas douter un des trois grands pôles culturels de l'Amérique hispanophone aux côtés de l'Argentine et du Mexique. Douze fois moins peuplée que le Mexique et 25 fois plus petite que l'Argentine, l'île a cependant donné une quantité insoupçonnée de musiciens, de danseurs, d'écrivains et de plasticiens réellement fascinants et dont les influences ont eu une portée universelle qui rivalise aisément avec les foyers amérindiens et ceux du Cône sud.

La révolution castriste de 1959 qui succèda à la dictature de Batista mit en place un régime clivant qui aboutit à une situation analogue à celles encore actuelles de la Corée et de la Chine : la partition. Rien qu'aux États-Unis on compte près de 10% de la population cubaine émigrée, essentiellement en Floride, sans compter les autres pays d'Amérique latine dont en particulier le Mexique. Il en résulte que la création artistique cubaine, lorsqu'elle se revendique comme telle doit aussi prendre en compte cette très importante diaspora. L'art cubain n'est donc pas exclusivement le produit d'une île, mais est celui issu de cette île qui fédère les artistes.

François Vallée, épris d’art cubain depuis des décennies, a collecté plus de 400 pièces. Sa collection est marquée par des partis-pris personnels, des aléas parfois insolites de collectage, des rencontres et des échanges et n'est pas comparable à un fonds de musée sélectionné par des spécialistes qui font passer la raison avant la passion.