Théodore Rousseau. La voix de la forêt. 1812 - 1867.
Paris MuséesN° d'inventaire | 30822 |
Format | 22 X 28 |
Détails | 204 p., nombreuses ill. couleur, broché. |
Publication | Paris, 2024 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782759605743 |
Catalogue d'exposition. Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
du 5 mars au 7 juillet 2024.
Une génération avant les peintres impressionnistes, Théodore Rousseau (Paris, 1812-Barbizon, 1867) est le témoin sensible et engagé de la mutation du rapport de l'homme à la nature, dans un siècle marqué par les découvertes scientifiques, la révolution industrielle et l'exode rural. L'artiste trouve son inspiration en plein air et sillonne la Normandie, la Vendée, l'Auvergne, le Berry, les Alpes, les Landes, les Pyrénées et le Jura. Mais sa principale source d'inspiration est toute proche de Paris, dans la forêt de Fontainebleau. Celle-ci lui offre une grande variété de modèles - arbres, sous-bois, rochers, clairières - qu'il observe, solitairement, durant de longues heures, exécutant des esquisses sur le motif avant de réaliser ses oeuvres définitives dans son atelier. Il cherche inlassablement à restituer sur sa toile l'harmonie qu'il éprouve dans la nature, tout à l'étude des arbres et des forêts, de l'air et de la lumière. Théodore Rousseau défie les hiérarchies jusque-là de mise dans le genre du paysage, brouillant les frontières entre peinture et dessin, entre esquisse et oeuvre achevée. Mû par son amour inconditionnel du vivant, celui qui disait entendre la voix des arbres sera l'un des premiers à élever sa propre voix pour alerter sur la fragilité de cet environnement.
Catalogue d'exposition. Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
du 5 mars au 7 juillet 2024.
Une génération avant les peintres impressionnistes, Théodore Rousseau (Paris, 1812-Barbizon, 1867) est le témoin sensible et engagé de la mutation du rapport de l'homme à la nature, dans un siècle marqué par les découvertes scientifiques, la révolution industrielle et l'exode rural. L'artiste trouve son inspiration en plein air et sillonne la Normandie, la Vendée, l'Auvergne, le Berry, les Alpes, les Landes, les Pyrénées et le Jura. Mais sa principale source d'inspiration est toute proche de Paris, dans la forêt de Fontainebleau. Celle-ci lui offre une grande variété de modèles - arbres, sous-bois, rochers, clairières - qu'il observe, solitairement, durant de longues heures, exécutant des esquisses sur le motif avant de réaliser ses oeuvres définitives dans son atelier. Il cherche inlassablement à restituer sur sa toile l'harmonie qu'il éprouve dans la nature, tout à l'étude des arbres et des forêts, de l'air et de la lumière. Théodore Rousseau défie les hiérarchies jusque-là de mise dans le genre du paysage, brouillant les frontières entre peinture et dessin, entre esquisse et oeuvre achevée. Mû par son amour inconditionnel du vivant, celui qui disait entendre la voix des arbres sera l'un des premiers à élever sa propre voix pour alerter sur la fragilité de cet environnement.