Talashi.
CORDESSE Alexis.

Talashi.

Atelier EXB / Editions Xavier Barrat
Prix régulier €35,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 25043
Format 16,5 x 23,5
Détails 128 p., 55 photographies couleur, broché.
Publication Paris, 2021
Etat Neuf
ISBN 9782365113182

Comment évoquer une tragédie rendue paradoxalement invisible par trop d'images?

Le photographe Alexis Cordesse, habitué des zones de guerre, a pris le contrepied en collectant les rares images emportées dans l'exil, dans une valise, sur un téléphone portable, qui témoignent de la mémoire de vies déracinées. Fuir la Syrie en prenant avec soi ses images personnelles est un risque : en cas d'arrestation, les photographies sont saisies, analysées. Les personnes qui y figurent deviennent suspectes pour le régime. Dans un tel contexte, la photographie devient dangereuse. Au fil de ses rencontres, plus d'une centaine en France, en Allemagne et en Turquie entre 2018 et 2020, Alexis Cordesse a écrit les histoires de ces photographies vernaculaires et de ceux qui les lui ont confiées.
La guerre est perçue autrement, à travers le prisme de la parole de l'exilé et la mémoire des images que celui-ci a choisies de garder. La photographie comme trace tangible est mise en tension : que nous dit-elle du vécu, que nous raconte-t-elle de chacun ? Talashi parle de la circulation des images à travers l'expérience de l'exil. Ces photographies ont survécu aux destructions et à l'oubli. Leur présence dit l'absence de celles à jamais disparues.

« Talashi est un mot de la langue arabe qui peut se traduire par fragmentation, érosion, disparition. Inscrit dans le hors champ des images d'actualité, ce travail de réappropriation propose un récit sobre et modeste, à la croisée de l'intime et de l'Histoire. »
Alexis Cordesse

Livret de traduction en anglais.

Comment évoquer une tragédie rendue paradoxalement invisible par trop d'images?

Le photographe Alexis Cordesse, habitué des zones de guerre, a pris le contrepied en collectant les rares images emportées dans l'exil, dans une valise, sur un téléphone portable, qui témoignent de la mémoire de vies déracinées. Fuir la Syrie en prenant avec soi ses images personnelles est un risque : en cas d'arrestation, les photographies sont saisies, analysées. Les personnes qui y figurent deviennent suspectes pour le régime. Dans un tel contexte, la photographie devient dangereuse. Au fil de ses rencontres, plus d'une centaine en France, en Allemagne et en Turquie entre 2018 et 2020, Alexis Cordesse a écrit les histoires de ces photographies vernaculaires et de ceux qui les lui ont confiées.
La guerre est perçue autrement, à travers le prisme de la parole de l'exilé et la mémoire des images que celui-ci a choisies de garder. La photographie comme trace tangible est mise en tension : que nous dit-elle du vécu, que nous raconte-t-elle de chacun ? Talashi parle de la circulation des images à travers l'expérience de l'exil. Ces photographies ont survécu aux destructions et à l'oubli. Leur présence dit l'absence de celles à jamais disparues.

« Talashi est un mot de la langue arabe qui peut se traduire par fragmentation, érosion, disparition. Inscrit dans le hors champ des images d'actualité, ce travail de réappropriation propose un récit sobre et modeste, à la croisée de l'intime et de l'Histoire. »
Alexis Cordesse

Livret de traduction en anglais.