Survage. Abstrait ou cubiste?
SomogyN° d'inventaire | 20569 |
Format | 25 x 28 |
Détails | 170 p., 100 ill., relié. |
Publication | Paris, 2017 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782757212295 |
Né à Moscou en 1879 d’un père finlandais et d’une mère danoise, naturalisé français en 1927, Survage est, par son histoire et son parcours, l’une des images-phare de cette culture moderne qui, à Paris, accueillait et confrontait l’espagnol Picasso, l’italien Modigliani, le roumain Brancusi, le japonais Foujita ou le hollandais Mondrian… L’invention en 1912 des Rythmes colorés a fait de Survage l’un des premiers peintres abstraits, mais aussi, comme en témoigne l’intérêt actuel des musées américains, le premier artiste a avoir perçu que le cinéma pouvait être un moyen d’expression au même titre que la peinture ou la sculpture. Guillaume Apollinaire qui, en découvrant les Rythmes colorés, fut le premier défenseur de son travail, comprit, après le refus de Gaumont de réaliser ce film, qu’une mutation du peintre serait nécessaire, mais se situerait toujours à la pointe de l’avant-garde, au-delà du cubisme, vers cette chose pressentie qu’il venait d’appeler Surréalisme. C’est ce que, il y a désormais un siècle, il signifiait en écrivant que : « Nul avant Survage n’a su mettre dans une seule toile une ville entière avec l’intérieur de ses maisons. En 2018, le ministère de la Culture et de la Communication célébrera, au titre des Commémorations nationales, le 40e anniversaire du décès de Léopold Survage.
Né à Moscou en 1879 d’un père finlandais et d’une mère danoise, naturalisé français en 1927, Survage est, par son histoire et son parcours, l’une des images-phare de cette culture moderne qui, à Paris, accueillait et confrontait l’espagnol Picasso, l’italien Modigliani, le roumain Brancusi, le japonais Foujita ou le hollandais Mondrian… L’invention en 1912 des Rythmes colorés a fait de Survage l’un des premiers peintres abstraits, mais aussi, comme en témoigne l’intérêt actuel des musées américains, le premier artiste a avoir perçu que le cinéma pouvait être un moyen d’expression au même titre que la peinture ou la sculpture. Guillaume Apollinaire qui, en découvrant les Rythmes colorés, fut le premier défenseur de son travail, comprit, après le refus de Gaumont de réaliser ce film, qu’une mutation du peintre serait nécessaire, mais se situerait toujours à la pointe de l’avant-garde, au-delà du cubisme, vers cette chose pressentie qu’il venait d’appeler Surréalisme. C’est ce que, il y a désormais un siècle, il signifiait en écrivant que : « Nul avant Survage n’a su mettre dans une seule toile une ville entière avec l’intérieur de ses maisons. En 2018, le ministère de la Culture et de la Communication célébrera, au titre des Commémorations nationales, le 40e anniversaire du décès de Léopold Survage.