Sur-Nature, Benjamin Deroche.
CANCELLIERI Agathe.

Sur-Nature, Benjamin Deroche.

Filigranes éditions
Prix régulier €27,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 26508
Format 20,5 x 25,5
Détails 88 p., illustrations couleur, cartonnage éditeur.
Publication Paris, 2023
Etat Neuf
ISBN 9782350465937

“Ce livre retrace dix années de photographies dans la nature. Le point de départ a été une très grande marée dans le Finistère Nord, l’hiver 2012. Ce mélange de désert de sable et d’eau à marée basse m’a donné l’envie de planter un arbre et de le photographier. Symboliquement j’ai alors commencé à travailler avec des sculptures de papier installées très loin sur l’estran. Il fallait travailler entre deux marées et j’ai souvent perdu l’œuvre avant même de la photographier, c’était un jeu de patience.
Photographier la nature correspond pour moi à un espace de libération. Je suis certes en lien avec mon sujet, mais je suis aussi un peu à côté de moi-même. Au cœur d’une forêt ou au bord d’un lac, il n’y a pas de perfection ni d’imperfection, tout est déjà là et je suis en quelque sorte sans objet, d’où ce besoin de non-altérité. Il y une sorte de dilution de soi avec la nature et l’on peut effectivement parler de communion.
J’aime les formes simples ou les matières à déconstruire comme le papier froissé. Ce sont à la fois des symboles esthétiques et des objets qui sont là pour rendre en quelque sorte hommage au lieu. J’artificialise alors un peu l’espace naturel, je l’humanise peut-être aussi, même si ce n’est pas mon propos initial. Ce qui compte de manière primordiale, c’est la découverte du lieu et parfois, comme l’écrit Hubert Reeves, l’espace prend la forme de mon regard”.

Benjamin Deroche

“Ce livre retrace dix années de photographies dans la nature. Le point de départ a été une très grande marée dans le Finistère Nord, l’hiver 2012. Ce mélange de désert de sable et d’eau à marée basse m’a donné l’envie de planter un arbre et de le photographier. Symboliquement j’ai alors commencé à travailler avec des sculptures de papier installées très loin sur l’estran. Il fallait travailler entre deux marées et j’ai souvent perdu l’œuvre avant même de la photographier, c’était un jeu de patience.
Photographier la nature correspond pour moi à un espace de libération. Je suis certes en lien avec mon sujet, mais je suis aussi un peu à côté de moi-même. Au cœur d’une forêt ou au bord d’un lac, il n’y a pas de perfection ni d’imperfection, tout est déjà là et je suis en quelque sorte sans objet, d’où ce besoin de non-altérité. Il y une sorte de dilution de soi avec la nature et l’on peut effectivement parler de communion.
J’aime les formes simples ou les matières à déconstruire comme le papier froissé. Ce sont à la fois des symboles esthétiques et des objets qui sont là pour rendre en quelque sorte hommage au lieu. J’artificialise alors un peu l’espace naturel, je l’humanise peut-être aussi, même si ce n’est pas mon propos initial. Ce qui compte de manière primordiale, c’est la découverte du lieu et parfois, comme l’écrit Hubert Reeves, l’espace prend la forme de mon regard”.

Benjamin Deroche