Sorcières. Femmes démoniaques.
PREAUD Maxime.

Sorcières. Femmes démoniaques.

BNF
Prix régulier €6,90 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 23784
Format 12 x 17
Détails 48 p., broché.
Publication Paris, 2021
Etat Neuf
ISBN 9782717728538

Sorciers et sorcières existent depuis l'aube des temps, mais la sorcellerie présente un caractère particulier dans l'Europe chrétienne, où elle est étudiée et théorisée à la fois par l'Église et par les pouvoirs temporels. En témoignent un grand nombre de livres, de procès, de condamnations et d'exécutions au cours de la Renaissance.
Se détournant de Dieu et de son Église, sorciers et sorcières se laissent séduire par les ruses du démon, auquel ils vouent un culte idolâtre dont la manifestation suprême est l'hommage rituel qu'ils lui rendent lors de certaines cérémonies nocturnes qu'on appelle leur sabbat.

Pour les artistes, le thème de la sorcellerie constitue une inépuisable source d'inspiration. Bruegel l'Ancien ou Frans II Francken font étalage d'érudition maléfique. D'autres, comme Dürer, sont plus intéressés par l'opposition entre le corps potelé d'une jeune sorcière débutante et celui boucané d'une vieille opiniâtre. Tandis que Hans Baldung « Grien » (c'est-à-dire vert comme le diable) montre des sorcières nues en train de se couvrir d'onguent pour se rendre au sabbat par la voie des airs.

Sorciers et sorcières existent depuis l'aube des temps, mais la sorcellerie présente un caractère particulier dans l'Europe chrétienne, où elle est étudiée et théorisée à la fois par l'Église et par les pouvoirs temporels. En témoignent un grand nombre de livres, de procès, de condamnations et d'exécutions au cours de la Renaissance.
Se détournant de Dieu et de son Église, sorciers et sorcières se laissent séduire par les ruses du démon, auquel ils vouent un culte idolâtre dont la manifestation suprême est l'hommage rituel qu'ils lui rendent lors de certaines cérémonies nocturnes qu'on appelle leur sabbat.

Pour les artistes, le thème de la sorcellerie constitue une inépuisable source d'inspiration. Bruegel l'Ancien ou Frans II Francken font étalage d'érudition maléfique. D'autres, comme Dürer, sont plus intéressés par l'opposition entre le corps potelé d'une jeune sorcière débutante et celui boucané d'une vieille opiniâtre. Tandis que Hans Baldung « Grien » (c'est-à-dire vert comme le diable) montre des sorcières nues en train de se couvrir d'onguent pour se rendre au sabbat par la voie des airs.