Soleils noirs.
LienartN° d'inventaire | 23925 |
Format | 23 x 29 |
Détails | 384 pages, 220 illustrations, cartonnage éditeur. |
Publication | Paris, 2020 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782359063110 |
Couleur du paradoxe, le noir est-il une absence de lumière, un vide, ou une somme réjouissante de toutes les couleurs, un éblouissement ?
Soleils noirs plonge le lecteur dans l’observation fascinante de cette tonalité au symbolisme pluriel dans les arts occidentaux, de l’antiquité à nos jours. Une immersion qui débute par une expérience du noir familière, grâce aux représentations artistiques de thématiques omniprésentes dans l’histoire de l’art, comme la nuit et son ciel noir.
Si la plongée dans le noir constitue une expérience physiologique connue de chacun, la couleur noire forme un élément structurant mais ambigu de la représentation du sacré, à la fois couleur de tous les commencements, de l’infini, de l’intemporel, mais aussi celle de la mort et de l’ignorance. Il y a dans cette ambiguïté autant de crainte que de fascination, tous deux ferments du sentiment mélancolique, cher aux artistes pour sublimer dans leurs créations la beauté et la sensualité du noir.
Couleur codifiée dans la vie et la mode, le noir constitue dans les portraits de l’Europe moderne un luxe social, une marque d’élégance ou le marqueur d’une fonction, autant qu’un plaisir pour le peintre. Le noir devient ainsi la couleur emblématique des modernités industrielle et esthétique. Elle s’affranchit au point de devenir une substance plastique sans cesse interrogée, comme en témoigne l’Outrenoir de Pierre Soulages.
Ouvrage collectif sous la direction Marie Lavandier, directrice, musée du Louvre-Lens, Juliette Guépratte, directrice de la stratégie, musée du Louvre-Lens, Luc Piralla-Heng Vong, directeur adjoint, musée du Louvre-Lens.
Avec les contributions de Vincent Pomarède, Sébastien Allard, Olivier Bonfait, Valérie Sueur-Hermel et Alain Fleischer.
Couleur du paradoxe, le noir est-il une absence de lumière, un vide, ou une somme réjouissante de toutes les couleurs, un éblouissement ?
Soleils noirs plonge le lecteur dans l’observation fascinante de cette tonalité au symbolisme pluriel dans les arts occidentaux, de l’antiquité à nos jours. Une immersion qui débute par une expérience du noir familière, grâce aux représentations artistiques de thématiques omniprésentes dans l’histoire de l’art, comme la nuit et son ciel noir.
Si la plongée dans le noir constitue une expérience physiologique connue de chacun, la couleur noire forme un élément structurant mais ambigu de la représentation du sacré, à la fois couleur de tous les commencements, de l’infini, de l’intemporel, mais aussi celle de la mort et de l’ignorance. Il y a dans cette ambiguïté autant de crainte que de fascination, tous deux ferments du sentiment mélancolique, cher aux artistes pour sublimer dans leurs créations la beauté et la sensualité du noir.
Couleur codifiée dans la vie et la mode, le noir constitue dans les portraits de l’Europe moderne un luxe social, une marque d’élégance ou le marqueur d’une fonction, autant qu’un plaisir pour le peintre. Le noir devient ainsi la couleur emblématique des modernités industrielle et esthétique. Elle s’affranchit au point de devenir une substance plastique sans cesse interrogée, comme en témoigne l’Outrenoir de Pierre Soulages.
Ouvrage collectif sous la direction Marie Lavandier, directrice, musée du Louvre-Lens, Juliette Guépratte, directrice de la stratégie, musée du Louvre-Lens, Luc Piralla-Heng Vong, directeur adjoint, musée du Louvre-Lens.
Avec les contributions de Vincent Pomarède, Sébastien Allard, Olivier Bonfait, Valérie Sueur-Hermel et Alain Fleischer.