Shillourokambos. Un établissement néolithique pré-céramique à Chypre. Les fouilles du secteur 3.
GUILAINE Jean (dir.), BRIOIS François (dir.), VIGNE Jean-Denis (dir.).

Shillourokambos. Un établissement néolithique pré-céramique à Chypre. Les fouilles du secteur 3.

CNRS
Prix régulier €49,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 23534
Format 21 x 28
Détails 775 pages, nombreuses illustrations et cartes, cartonnage éditeur.
Publication Paris, 2021
Etat Neuf
ISBN 9782271130631

Après être apparue sur le continent asiatique à partir du Xe millénaire av. n.-è., la « néolithisation » s’est largement propagée. Le site de Shillourokambos à Chypre fait référence pour comprendre les tout débuts de ce processus de diffusion et la première extension des caractères néolithiques en Méditerranée. Fondé vers le milieu du IXe millénaire av. n.-è., il a été occupé jusqu’à la fin du VIIIe, soit sur une durée d’environ 1500 ans, couvrant tout le Néolithique pré-céramique B du Levant (PPNB).

Les zones fouillées entre 1991 et 2004 par la mission « Néolithisation », avec l’appui de l’École Française d’Athènes, se présentent en deux parties : l’une, au Nord, dénommée « secteur 1 », l’autre, au Sud, dite
« secteur 3 ». La seconde a été fouillée essentiellement entre 1999 et 2003. C’est cette aire qui est aujourd’hui publiée, là où les vestiges des étapes moyenne et récente de l’occupation étaient les mieux attestés et pouvaient se prêter à une certaine analyse spatiale. Elle permet une étude détaillée des périodes évoluées du site, entre 7600 et 7000 av. n.-è. et une approche de ces moments essentiels dans la formation de la culture qui s’épanouira au VIIe millénaire à Khirokitia. Outre l’introduction de certaines espèces animales (le daim, le mouton et probablement le renard), l’émergence massive de l’élevage ovin et bovin et le développement de l’agriculture au tournant des IXe-VIIIe millénaires, on y repère les mutations techniques dans la construction, les outillages lithiques, osseux ou les productions symboliques. C’est dans ce secteur 3 que fut découverte la plus ancienne preuve connue de la domestication du chat. D’importantes informations concernent les perspectives économiques perçues à partir de l’évolution des faunes et des artéfacts. Est aussi abordé l’état sanitaire des populations de l’établissement.

Après la publication du secteur 1 en 2011, la communauté archéologique dispose désormais de l’ensemble des données documentaires issues des fouilles de la mission « Néolithisation » à Shillourokambos.

Après être apparue sur le continent asiatique à partir du Xe millénaire av. n.-è., la « néolithisation » s’est largement propagée. Le site de Shillourokambos à Chypre fait référence pour comprendre les tout débuts de ce processus de diffusion et la première extension des caractères néolithiques en Méditerranée. Fondé vers le milieu du IXe millénaire av. n.-è., il a été occupé jusqu’à la fin du VIIIe, soit sur une durée d’environ 1500 ans, couvrant tout le Néolithique pré-céramique B du Levant (PPNB).

Les zones fouillées entre 1991 et 2004 par la mission « Néolithisation », avec l’appui de l’École Française d’Athènes, se présentent en deux parties : l’une, au Nord, dénommée « secteur 1 », l’autre, au Sud, dite
« secteur 3 ». La seconde a été fouillée essentiellement entre 1999 et 2003. C’est cette aire qui est aujourd’hui publiée, là où les vestiges des étapes moyenne et récente de l’occupation étaient les mieux attestés et pouvaient se prêter à une certaine analyse spatiale. Elle permet une étude détaillée des périodes évoluées du site, entre 7600 et 7000 av. n.-è. et une approche de ces moments essentiels dans la formation de la culture qui s’épanouira au VIIe millénaire à Khirokitia. Outre l’introduction de certaines espèces animales (le daim, le mouton et probablement le renard), l’émergence massive de l’élevage ovin et bovin et le développement de l’agriculture au tournant des IXe-VIIIe millénaires, on y repère les mutations techniques dans la construction, les outillages lithiques, osseux ou les productions symboliques. C’est dans ce secteur 3 que fut découverte la plus ancienne preuve connue de la domestication du chat. D’importantes informations concernent les perspectives économiques perçues à partir de l’évolution des faunes et des artéfacts. Est aussi abordé l’état sanitaire des populations de l’établissement.

Après la publication du secteur 1 en 2011, la communauté archéologique dispose désormais de l’ensemble des données documentaires issues des fouilles de la mission « Néolithisation » à Shillourokambos.