Se mouvoir et être ému: L'expérience esthétique en architecture.
ParenthèsesN° d'inventaire | 31188 |
Format | 15 x 23 |
Détails | 251 p., nombreuses photographies en noir et blanc, broché. |
Publication | Paris, 2024 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782863646915 |
Considérée par la philosophie esthétique comme oeuvre imparfaite parce qu'assujettie au besoin et à la nécessité, l'architecture ordinaire est ici l'objet d'un tout autre regard. Habitation, lieu de travail, de culte ou de simple passage, elle est montrée au contraire comme l'endroit d'une expérience éminemment esthétique en ce qu'elle donne accès au plus profond de notre être-au-monde. Laissant à d'autres la vénération immobile de l'architecture monumentale, l'autrice chemine sans masque dans l'infinie complexité des émotions et des sensations suscitées par ces espaces du quotidien.
Sont éveillés en nous, dit-elle, tandis que l'on s'y meut, le sentiment d'être à sa place, celui d'être vivant, de battre à l'unisson du monde. Cette version dynamique de l'esthétique architecturale, qui recourt aux concepts de rythme, d'ambiance et d'atmosphère, s'affirme comme résolument contemporaine et, à ce titre, comme une source d'inspiration à la fois nouvelle et indispensable. Car ce contrepied pris des théories de Kant, Hegel et Benjamin l'est aussi d'une certaine architecture dont les excès de façade privent de toute sève nos lieux dits de vie.
Considérée par la philosophie esthétique comme oeuvre imparfaite parce qu'assujettie au besoin et à la nécessité, l'architecture ordinaire est ici l'objet d'un tout autre regard. Habitation, lieu de travail, de culte ou de simple passage, elle est montrée au contraire comme l'endroit d'une expérience éminemment esthétique en ce qu'elle donne accès au plus profond de notre être-au-monde. Laissant à d'autres la vénération immobile de l'architecture monumentale, l'autrice chemine sans masque dans l'infinie complexité des émotions et des sensations suscitées par ces espaces du quotidien.
Sont éveillés en nous, dit-elle, tandis que l'on s'y meut, le sentiment d'être à sa place, celui d'être vivant, de battre à l'unisson du monde. Cette version dynamique de l'esthétique architecturale, qui recourt aux concepts de rythme, d'ambiance et d'atmosphère, s'affirme comme résolument contemporaine et, à ce titre, comme une source d'inspiration à la fois nouvelle et indispensable. Car ce contrepied pris des théories de Kant, Hegel et Benjamin l'est aussi d'une certaine architecture dont les excès de façade privent de toute sève nos lieux dits de vie.