Robert Mallet-Stevens, agir pour l'architecture moderne.
Editions du patrimoineN° d'inventaire | 25768 |
Format | 17 x 21 |
Détails | 192 p., illustrations, broché avec rabats. |
Publication | Paris, 2014 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782757702895 |
Robert Mallet-Stevens (1886-1945) a été l'un des principaux acteurs de la rénovation de l'architecture et des arts décoratifs en France.
Auteur d'édifices majeurs, tels la villa Noailles à Hyères, la villa Cavrois à Croix ou tous les hôtels particuliers bordant la rue qui porte son nom à Paris, il fut aussi un infatigable animateur de la scène moderne. Entre le début des années 1920 et le tournant des années 1930, sa notoriété n'a d'égale en France que celle de Le Corbusier. Architecte, décorateur, concepteur de meubles et de boutiques, d'aménagements intérieurs et de décors de cinéma, Robert Mallet-Stevens, en incarnant l'association de l'architecture et des arts appliqués en France, occupe une place à la fois emblématique et singulière dans l'histoire de l'architecture moderne.
À sa mort, son œuvre tombe dans l'oubli jusqu'au milieu des années 1970. Les premiers travaux universitaires comme la rétrospective qui lui est consacrée par le centre Pompidou en 2005 montrent que la variété de l'itinéraire de Mallet-Stevens et la diversité de ses projets lui ont permis d'aborder toutes les dimensions de la modernité pendant les années où artisanat et industrie cohabitent dans les expériences construites.
Cet ouvrage propose un regard nouveau sur Mallet-Stevens en insistant sur la pluralité de ses activités. La figure du dandy a en effet souvent occulté celle du travailleur : Mallet-Stevens écrit beaucoup, renouvelle l'architecture, parle dessin, conçoit des décors de cinéma et de multiples devantures de magasins; il expose régulièrement des bâtiments éphémères, enseigne et, au sein de l'UAM (Union des Artistes modernes), ambitionne de démocratiser les arts décoratifs modernes. L'homme comme le créateur retrouve ici toute sa stature.
Robert Mallet-Stevens (1886-1945) a été l'un des principaux acteurs de la rénovation de l'architecture et des arts décoratifs en France.
Auteur d'édifices majeurs, tels la villa Noailles à Hyères, la villa Cavrois à Croix ou tous les hôtels particuliers bordant la rue qui porte son nom à Paris, il fut aussi un infatigable animateur de la scène moderne. Entre le début des années 1920 et le tournant des années 1930, sa notoriété n'a d'égale en France que celle de Le Corbusier. Architecte, décorateur, concepteur de meubles et de boutiques, d'aménagements intérieurs et de décors de cinéma, Robert Mallet-Stevens, en incarnant l'association de l'architecture et des arts appliqués en France, occupe une place à la fois emblématique et singulière dans l'histoire de l'architecture moderne.
À sa mort, son œuvre tombe dans l'oubli jusqu'au milieu des années 1970. Les premiers travaux universitaires comme la rétrospective qui lui est consacrée par le centre Pompidou en 2005 montrent que la variété de l'itinéraire de Mallet-Stevens et la diversité de ses projets lui ont permis d'aborder toutes les dimensions de la modernité pendant les années où artisanat et industrie cohabitent dans les expériences construites.
Cet ouvrage propose un regard nouveau sur Mallet-Stevens en insistant sur la pluralité de ses activités. La figure du dandy a en effet souvent occulté celle du travailleur : Mallet-Stevens écrit beaucoup, renouvelle l'architecture, parle dessin, conçoit des décors de cinéma et de multiples devantures de magasins; il expose régulièrement des bâtiments éphémères, enseigne et, au sein de l'UAM (Union des Artistes modernes), ambitionne de démocratiser les arts décoratifs modernes. L'homme comme le créateur retrouve ici toute sa stature.