Robert Droulers (1920-1994), l'échappée belle.
InvenitN° d'inventaire | 26506 |
Format | 19 x 27 |
Détails | 160 p., illustrations couleur, broché. |
Publication | Lille, 2023 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782376801023 |
Artiste autodidacte né à Lille en 1920, issu d’un milieu bourgeois, Robert Droulers peint dès son adolescence, d’abord sur le motif dans la région lilloise et en Belgique, puis, à partir des années 1950, davantage en atelier.
S’orientant alors vers la peinture abstraite, Droulers expose au Salon des Réalités Nouvelles et fréquente les artistes que la postérité rassemblera sous le vocable de Groupe de Roubaix, mais aussi les membres de l’Atelier de la Monnaie à Lille. Eugène Leroy devient un ami et un fidèle soutien. Habitant Lambersart avec sa famille de 1954 à 1964, Robert Droulers est employé comme cadre dans l’entreprise textile familiale. Travaillant le jour, il consacre ses nuits à la peinture, explorant l’expressionnisme, le cubisme et l’orphisme, et expose dans les galeries à Lille, Bruxelles et Roubaix.
Suite à une expropriation du terrain, Droulers cesse en 1964 son activité d’industriel textile et quitte définitivement le Nord pour la Provence où la lumière radicalement nouvelle et la fréquentation de plusieurs poètes modifient profondément son art. La maison qu’il achète et restaure à Murs et pour laquelle il conçoit du mobilier constitue sa nouvelle œuvre. De 1973 à 1980, Droulers habite Aix-en-Provence avant de partir pour Saint-Rémy-de-Provence.
Les musées Estrine et La Piscine s’associent pour produire une exposition d’envergure en deux volets concomitants explorant la diversité des médiums abordés par cet artiste polyvalent : dessins (encres, aquarelles, gouaches) mais aussi collages et estampes (monotypes, linogravures, pointes sèches), peintures (sur bois ou sur toile) mais aussi oeuvres en volume (sculptures, textiles, mobilier, architecture).
Ainsi se retrace le cheminement volontairement indécis, léger et dansant, empreint d’obstination comme de fantaisie, et guidé par une forme de spiritualité, d’un homme de paradoxes. Des lumières subtiles et mouvantes des ciels du Nord natal, à la blancheur éclatante et aveuglante du Sud-Est d’adoption. Des oeuvres des débuts, marquées par Goya, Le Greco, l’expressionnisme flamand et les expérimentations formelles de la seconde Ecole de Paris, à celles de la maturité, inspirées par les maîtres italiens. Des matières souvent denses et sombres de l’époque de Lambersart aux matières plus fluides et épurées de la période provençale, en quête de transparence et d’évanescence, jusqu’à l’éblouissement lumineux.
Artiste autodidacte né à Lille en 1920, issu d’un milieu bourgeois, Robert Droulers peint dès son adolescence, d’abord sur le motif dans la région lilloise et en Belgique, puis, à partir des années 1950, davantage en atelier.
S’orientant alors vers la peinture abstraite, Droulers expose au Salon des Réalités Nouvelles et fréquente les artistes que la postérité rassemblera sous le vocable de Groupe de Roubaix, mais aussi les membres de l’Atelier de la Monnaie à Lille. Eugène Leroy devient un ami et un fidèle soutien. Habitant Lambersart avec sa famille de 1954 à 1964, Robert Droulers est employé comme cadre dans l’entreprise textile familiale. Travaillant le jour, il consacre ses nuits à la peinture, explorant l’expressionnisme, le cubisme et l’orphisme, et expose dans les galeries à Lille, Bruxelles et Roubaix.
Suite à une expropriation du terrain, Droulers cesse en 1964 son activité d’industriel textile et quitte définitivement le Nord pour la Provence où la lumière radicalement nouvelle et la fréquentation de plusieurs poètes modifient profondément son art. La maison qu’il achète et restaure à Murs et pour laquelle il conçoit du mobilier constitue sa nouvelle œuvre. De 1973 à 1980, Droulers habite Aix-en-Provence avant de partir pour Saint-Rémy-de-Provence.
Les musées Estrine et La Piscine s’associent pour produire une exposition d’envergure en deux volets concomitants explorant la diversité des médiums abordés par cet artiste polyvalent : dessins (encres, aquarelles, gouaches) mais aussi collages et estampes (monotypes, linogravures, pointes sèches), peintures (sur bois ou sur toile) mais aussi oeuvres en volume (sculptures, textiles, mobilier, architecture).
Ainsi se retrace le cheminement volontairement indécis, léger et dansant, empreint d’obstination comme de fantaisie, et guidé par une forme de spiritualité, d’un homme de paradoxes. Des lumières subtiles et mouvantes des ciels du Nord natal, à la blancheur éclatante et aveuglante du Sud-Est d’adoption. Des oeuvres des débuts, marquées par Goya, Le Greco, l’expressionnisme flamand et les expérimentations formelles de la seconde Ecole de Paris, à celles de la maturité, inspirées par les maîtres italiens. Des matières souvent denses et sombres de l’époque de Lambersart aux matières plus fluides et épurées de la période provençale, en quête de transparence et d’évanescence, jusqu’à l’éblouissement lumineux.