Rob Mallet-Stevens. Itinéraires: Paris-Bruxelles-Hyères.
AAM éditionsN° d'inventaire | 21289 |
Format | 21 x 19 |
Détails | 228 p., nombreuses illustrations, broché. |
Publication | Bruxelles, 2016 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782871433149 |
Avant d'atteindre la maturité de son art, Rob Mallet-Stevens, figure célébrée de l'élégance architecturale, a emprunté des chemins de traverses. Issu d'une famille belge d'artistes et écrivain, – les Stevens –, dès sa sortie de l'école d'architecture en 1906, il se dévoile un plumitif prolixe et cosmopolite, passionné, entre autres, par le Japon et le théâtre. A Bruxelles, la fréquentation de la maison-palais de sa tante Suzanne Stevens-Stoclet le convertit à l'art graphique sévère de la Sécession viennoise. L'architecte autrichien, Josef Hoffmann, devient son mentor. Sa participation à la revue parisienne Comoedia illustré le fait pénétrer dans le monde de la mode. Il dessine des projets pour d'illustres couturiers : Jeanne Paquin, Jacques Doucet, Paul Poiret, Melnotte-Simonin. A partir de 1920, il s'implique dans le cinéma et signe une vingtaine de décors modernistes conçus sur des principes nouveaux. Il réalise les extérieurs de L'Inhumaine, film promouvant l'art moderne français, dirigé par Marcel L'Herbier, produit par Georgette Leblanc, égérie de Maeterlinck, qu'aucune audace ne rebute. Mallet-Stevens tirera parti de cette architecture de fiction pour promouvoir celle qu'il construira ensuite dans la réalité. En 1923, Mallet-Stevens, qui n'a encore à son actif que des décors, des boutiques, des pavillons d'expositions et des aménagements intérieurs, se voit commander par Charles et Marie-Laure de Noailles les plans de leur villa à Hyères. La correspondance qui s'établit entre le vicomte et l'architecte est publiée ici pour la première fois dans son intégralité. Elle montre combien le dialogue qui s'instaure entre les deux hommes a contribué à l'élaboration du style Mallet-Stevens : architecture mais également mobilier, sculpture, peinture, vitraux, etc., une démarche qui répond à la volonté d'art total cher à Hoffmann. En cinq itinéraires, ce livre évoque, au travers de documents inédits et rares, le parcours du jeune architecte curieux du monde qui, de Paris à Bruxelles et Hyères, l'amène à la maitrise d'un style et aux marches de la renommée.
Avant d'atteindre la maturité de son art, Rob Mallet-Stevens, figure célébrée de l'élégance architecturale, a emprunté des chemins de traverses. Issu d'une famille belge d'artistes et écrivain, – les Stevens –, dès sa sortie de l'école d'architecture en 1906, il se dévoile un plumitif prolixe et cosmopolite, passionné, entre autres, par le Japon et le théâtre. A Bruxelles, la fréquentation de la maison-palais de sa tante Suzanne Stevens-Stoclet le convertit à l'art graphique sévère de la Sécession viennoise. L'architecte autrichien, Josef Hoffmann, devient son mentor. Sa participation à la revue parisienne Comoedia illustré le fait pénétrer dans le monde de la mode. Il dessine des projets pour d'illustres couturiers : Jeanne Paquin, Jacques Doucet, Paul Poiret, Melnotte-Simonin. A partir de 1920, il s'implique dans le cinéma et signe une vingtaine de décors modernistes conçus sur des principes nouveaux. Il réalise les extérieurs de L'Inhumaine, film promouvant l'art moderne français, dirigé par Marcel L'Herbier, produit par Georgette Leblanc, égérie de Maeterlinck, qu'aucune audace ne rebute. Mallet-Stevens tirera parti de cette architecture de fiction pour promouvoir celle qu'il construira ensuite dans la réalité. En 1923, Mallet-Stevens, qui n'a encore à son actif que des décors, des boutiques, des pavillons d'expositions et des aménagements intérieurs, se voit commander par Charles et Marie-Laure de Noailles les plans de leur villa à Hyères. La correspondance qui s'établit entre le vicomte et l'architecte est publiée ici pour la première fois dans son intégralité. Elle montre combien le dialogue qui s'instaure entre les deux hommes a contribué à l'élaboration du style Mallet-Stevens : architecture mais également mobilier, sculpture, peinture, vitraux, etc., une démarche qui répond à la volonté d'art total cher à Hoffmann. En cinq itinéraires, ce livre évoque, au travers de documents inédits et rares, le parcours du jeune architecte curieux du monde qui, de Paris à Bruxelles et Hyères, l'amène à la maitrise d'un style et aux marches de la renommée.