Richard Wagner, visions d'artistes. D'Auguste Renoir à Anselm Kiefer.
Catalogue de l'exposition au Musée Rath de Genève du 23 septembre 2005 au 29 janvier 2006.

Richard Wagner, visions d'artistes. D'Auguste Renoir à Anselm Kiefer.

Somogy
Prix régulier €100,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 22971
Format 24 x 31
Détails 287 p., broché à rabats.
Publication Paris, 2005
Etat Neuf
ISBN 9782850568862

Cet ouvrage est dévolu à la résonance de l'œuvre de Richard Wagner dans les beaux-arts. De Charles Baudelaire à Pierre Boulez, le caractère visuel de la musique du compositeur allemand a maintes fois été révélé. Curieusement, ce sujet riche en implications n'a jusqu'à ce jour jamais fait l'objet d'une mise en perspective globale. Le cheminement, aussi bien thématique que chronologique, nous conduit à la peinture des années 1850 à l'art contemporain, mettant clairement en évidence la persistance et l'universalité d'une préoccupation. On retrouve en effet ce thème en toute période et dans toutes les écoles de peinture, des Etats-Unis d'Amérique à la Russie, et de la catalogne à l'Angleterre. Les mouvements les plus divers de l'art occidental sont ainsi représentés : l'impressionnisme d'un Auguste Renoir, le symbolisme d'un Odilon Redon, sans omettre le sécessionisme viennois de Koloman Moser, les nabis, l'expressionisme, jusqu'au surréalisme de Salvador Dali. Loin des peintures narratives, de format gigantesque, une part significative des œuvres présentées relève des arts graphiques et des estampes. Cette résonance dans la musique de chambre des arts visuels se distingue d'une production à caractère opératique. Dépouillées de tout accessoire et omettant tous les aspects narratifs, certaines formulations tendent à l'abstraction. La raréfaction de la couleur chez des artistes tels qu'Anselm Kiefer participe de cette ascèse. Le propos d'une œuvre telle que Siegfried oublie Brünhilde est aussi d'être un admirable exercice de peinture.

Cet ouvrage est dévolu à la résonance de l'œuvre de Richard Wagner dans les beaux-arts. De Charles Baudelaire à Pierre Boulez, le caractère visuel de la musique du compositeur allemand a maintes fois été révélé. Curieusement, ce sujet riche en implications n'a jusqu'à ce jour jamais fait l'objet d'une mise en perspective globale. Le cheminement, aussi bien thématique que chronologique, nous conduit à la peinture des années 1850 à l'art contemporain, mettant clairement en évidence la persistance et l'universalité d'une préoccupation. On retrouve en effet ce thème en toute période et dans toutes les écoles de peinture, des Etats-Unis d'Amérique à la Russie, et de la catalogne à l'Angleterre. Les mouvements les plus divers de l'art occidental sont ainsi représentés : l'impressionnisme d'un Auguste Renoir, le symbolisme d'un Odilon Redon, sans omettre le sécessionisme viennois de Koloman Moser, les nabis, l'expressionisme, jusqu'au surréalisme de Salvador Dali. Loin des peintures narratives, de format gigantesque, une part significative des œuvres présentées relève des arts graphiques et des estampes. Cette résonance dans la musique de chambre des arts visuels se distingue d'une production à caractère opératique. Dépouillées de tout accessoire et omettant tous les aspects narratifs, certaines formulations tendent à l'abstraction. La raréfaction de la couleur chez des artistes tels qu'Anselm Kiefer participe de cette ascèse. Le propos d'une œuvre telle que Siegfried oublie Brünhilde est aussi d'être un admirable exercice de peinture.