Recueil des inscriptions grecques et latines (non funéraires) d'Alexandrie impériale (Ier-IIIe s. apr. J.-C.). BiEtud 108.
KAYSER François.

Recueil des inscriptions grecques et latines (non funéraires) d'Alexandrie impériale (Ier-IIIe s. apr. J.-C.). BiEtud 108.

IFAO
Prix régulier €50,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 19494
Format 20 x 27,5
Détails 497 p., broché.
Publication Le Caire, 1994
Etat Neuf
ISBN 9782724701456

La deuxième ville de l’Empire romain n’a laissé que peu de vestiges archéologiques ou épigraphiques. Ce recueil réunit cependant 124 textes, échelonnés entre le début de l’occupation romaine et le règne de Dioclétien. L’étude de ces inscriptions met en lumière aussi bien la vie d’Alexandrie, cité grecque, que les rapports délicats entre une ancienne capitale, fière de son passé glorieux, et l’autorité romaine que représente un préfet nommé par l’empereur. les dédicaces de statues honorifiques font connaître de nombreux fonctionnaires impériaux, dont certains ont fait une brillante carrière. Quant aux empereurs, ils se présentent dès les premiers temps comme des bâtisseurs (canal d’Alexandrie, Caesareum). La cité s’efforce de se concilier leurs faveurs, mais ce sont ceux qui ont droit aux épithètes les plus louangeuses - Caracalla, Dioclétien - qui ont fait valoir leur autorité de la manière la plus brutale. Alexandrie n’oublie pas non plus qu’elle est une cité grecque. Les magistrats municipaux qui assument les frais des dédicaces aux empereurs en profitent volontiers pour exposer leur arbre généalogique, mettant ainsi en évidence leur orgueil aristocratique. Car nous sommes à une époque où une poignée de notables accaparent à leur avantage aussi bien les charges de la cité que les fonctions de gouvernement dans la chôra. La vie sociale à Alexandrie est illustrée par une série de textes relatifs à des associations professionnelles, culturelles, sportives et bien sûr religieuses. La religion tient une place capitale dans la vie de tous les jours, les dieux les plus honorés étant Sarapis et Isis. À proximité d’Alexandrie, le faubourg de Nicopolis abrite un camp légionnaire. Les témoignages qui en proviennent intéressent l’histoire du recrutement des légions, mais aussi le rôle d’Alexandrie comme base militaire.

La deuxième ville de l’Empire romain n’a laissé que peu de vestiges archéologiques ou épigraphiques. Ce recueil réunit cependant 124 textes, échelonnés entre le début de l’occupation romaine et le règne de Dioclétien. L’étude de ces inscriptions met en lumière aussi bien la vie d’Alexandrie, cité grecque, que les rapports délicats entre une ancienne capitale, fière de son passé glorieux, et l’autorité romaine que représente un préfet nommé par l’empereur. les dédicaces de statues honorifiques font connaître de nombreux fonctionnaires impériaux, dont certains ont fait une brillante carrière. Quant aux empereurs, ils se présentent dès les premiers temps comme des bâtisseurs (canal d’Alexandrie, Caesareum). La cité s’efforce de se concilier leurs faveurs, mais ce sont ceux qui ont droit aux épithètes les plus louangeuses - Caracalla, Dioclétien - qui ont fait valoir leur autorité de la manière la plus brutale. Alexandrie n’oublie pas non plus qu’elle est une cité grecque. Les magistrats municipaux qui assument les frais des dédicaces aux empereurs en profitent volontiers pour exposer leur arbre généalogique, mettant ainsi en évidence leur orgueil aristocratique. Car nous sommes à une époque où une poignée de notables accaparent à leur avantage aussi bien les charges de la cité que les fonctions de gouvernement dans la chôra. La vie sociale à Alexandrie est illustrée par une série de textes relatifs à des associations professionnelles, culturelles, sportives et bien sûr religieuses. La religion tient une place capitale dans la vie de tous les jours, les dieux les plus honorés étant Sarapis et Isis. À proximité d’Alexandrie, le faubourg de Nicopolis abrite un camp légionnaire. Les témoignages qui en proviennent intéressent l’histoire du recrutement des légions, mais aussi le rôle d’Alexandrie comme base militaire.