Poids et mesures de l'Égypte musulmane. Poids et estampilles en verre de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg: Umayyades, Abassides, Tulunides et divers indéterminés.
OLLIVIER Eric.

Poids et mesures de l'Égypte musulmane. Poids et estampilles en verre de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg: Umayyades, Abassides, Tulunides et divers indéterminés.

Collège de France
Prix régulier €38,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 22416
Format 21 x 27,5
Détails 288 p., broché à rabats.
Publication Paris, 2020
Etat Neuf
ISBN 9782722605183

Les administrateurs musulmans de la Syrie, de la Palestine et surtout de l'Égypte ont utilisé des objets de verre inscrits (plus précisément, estampillés), probablement afin de garantir l’honnêteté des transactions commerciales et peut-être de les réguler. Ce sont des poids portant les dénominations dinar, dirham et fals (ici dits «étalons monétaires), des poids marqués de noms de masse (ra?l, wuqiyya, etc.) et des pastilles fixées à chaud à l’embouchure de flacons de verre qui en indiquaient le volume, souvent la nature du contenu, parfois son prix. Une formule plus ou moins développée donnait le nom des autorités administratives (responsables du marché, directeur des finances d’Égypte, calife) en ayant ordonné la fabrication, en application d’une injonction coranique sur l’équité et la justice. Elle permet de dater beaucoup de ces objets. Ce matériel nous renseigne sur les produits de première nécessité les plus vendus dans les souks d’Égypte et donne une image très vivante du commerce de détail. Il pose de nombreux problèmes, de lecture d’abord, mais aussi de concordance entre les systèmes de poids en verre, de monnaies métalliques, les dénominations et les prix qui, naturellement, ont varié au cours des siècles. Aucun texte ancien n’existe qui permette de les résoudre. La Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg possède une collection de verres estampillés parmi les plus importantes au monde: 1213 objets très majoritairement égyptiens. Le présent ouvrage donne une description détaillée et illustrée des 201 objets les plus anciens (périodes umayyade, abbasside et tulunide), accompagnée de renvois à toutes les publications d’objets identiques ou analogues (il y a beaucoup d’inédits). Il comporte une introduction traitant de toutes les conjectures faites sur la nature de ces objets, leur utilisation, la nature des produits dont le nom est lu sur les estampilles, les correspondances entre systèmes de poids, de monnaies, de prix, et la politique des autorités administratives qui ont inscrit leur nom sur les poids et les mesures.

Les administrateurs musulmans de la Syrie, de la Palestine et surtout de l'Égypte ont utilisé des objets de verre inscrits (plus précisément, estampillés), probablement afin de garantir l’honnêteté des transactions commerciales et peut-être de les réguler. Ce sont des poids portant les dénominations dinar, dirham et fals (ici dits «étalons monétaires), des poids marqués de noms de masse (ra?l, wuqiyya, etc.) et des pastilles fixées à chaud à l’embouchure de flacons de verre qui en indiquaient le volume, souvent la nature du contenu, parfois son prix. Une formule plus ou moins développée donnait le nom des autorités administratives (responsables du marché, directeur des finances d’Égypte, calife) en ayant ordonné la fabrication, en application d’une injonction coranique sur l’équité et la justice. Elle permet de dater beaucoup de ces objets. Ce matériel nous renseigne sur les produits de première nécessité les plus vendus dans les souks d’Égypte et donne une image très vivante du commerce de détail. Il pose de nombreux problèmes, de lecture d’abord, mais aussi de concordance entre les systèmes de poids en verre, de monnaies métalliques, les dénominations et les prix qui, naturellement, ont varié au cours des siècles. Aucun texte ancien n’existe qui permette de les résoudre. La Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg possède une collection de verres estampillés parmi les plus importantes au monde: 1213 objets très majoritairement égyptiens. Le présent ouvrage donne une description détaillée et illustrée des 201 objets les plus anciens (périodes umayyade, abbasside et tulunide), accompagnée de renvois à toutes les publications d’objets identiques ou analogues (il y a beaucoup d’inédits). Il comporte une introduction traitant de toutes les conjectures faites sur la nature de ces objets, leur utilisation, la nature des produits dont le nom est lu sur les estampilles, les correspondances entre systèmes de poids, de monnaies, de prix, et la politique des autorités administratives qui ont inscrit leur nom sur les poids et les mesures.