Piranèse.
Marguerite WaknineN° d'inventaire | 23706 |
Format | 15 x 21 |
Détails | 64 p., cahier. |
Publication | Angoulême, 2017 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9791094565209 |
On ne reconnaîtra sûrement jamais assez la modernité sans pareille de Charles Nodier. Esprit vif, ouvert, chatoyant et débordant d’érudition, impérieusement inventif, chercheur, sans perdre pour autant le goût de la fantaisie ni surtout celui de la plus grande des libertés, Charles Nodier, quel que soit le domaine auquel il s’attache, est et demeure un précurseur, un déchiffreur, comme il peut l’être encore ici quand il prend pour objet un créateur aussi curieux et fascinant que Piranèse pour rédiger un conte étrange, aussi savant que virevoltant, où le lecteur est emporté dans les méandres d’une réflexion qui ne cesse de s’enrouler en cercles concentriques autour de l’oeuvre de Piranèse et de son mystère. Peut-être tenons-nous là le plus singulier des écrits consacrés aux fameuses Prisons imaginaires gravées par Piranèse en ce qu’il laisse apercevoir cette oeuvre comme une sorte de trou noir (le cerveau noir de Piranèse, comme l’écrivait Victor Hugo) qui ne peut que subjuguer quiconque aurait l’audace de vouloir quelque peu s’en approcher.
On ne reconnaîtra sûrement jamais assez la modernité sans pareille de Charles Nodier. Esprit vif, ouvert, chatoyant et débordant d’érudition, impérieusement inventif, chercheur, sans perdre pour autant le goût de la fantaisie ni surtout celui de la plus grande des libertés, Charles Nodier, quel que soit le domaine auquel il s’attache, est et demeure un précurseur, un déchiffreur, comme il peut l’être encore ici quand il prend pour objet un créateur aussi curieux et fascinant que Piranèse pour rédiger un conte étrange, aussi savant que virevoltant, où le lecteur est emporté dans les méandres d’une réflexion qui ne cesse de s’enrouler en cercles concentriques autour de l’oeuvre de Piranèse et de son mystère. Peut-être tenons-nous là le plus singulier des écrits consacrés aux fameuses Prisons imaginaires gravées par Piranèse en ce qu’il laisse apercevoir cette oeuvre comme une sorte de trou noir (le cerveau noir de Piranèse, comme l’écrivait Victor Hugo) qui ne peut que subjuguer quiconque aurait l’audace de vouloir quelque peu s’en approcher.