Phantasma.
POIZAT Chloé.

Phantasma.

Marguerite Waknine
Prix régulier €10,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 23723
Format 15 x 21
Détails 60 p., cahier.
Publication Angoulême, 2020
Etat Neuf
ISBN 9791094565742

L’étymologie n’est jamais une folle du logis. De son origine (phantazo) phantasma a conservé l’idée de rendre visible, d’exposer à la vue, de montrer, d’où ces notions d’apparition, de spectre ou de fantôme. On trouve également dans le Nouveau Testament une occurrence de phantazo traduit cette fois par le mot spectacle. Et si terrifiant était ce spectacle que Moïse dit : Je suis épouvanté et tremblant (Épitre aux Hébreux, 12.24). À cet égard toutes les apparitions qui prennent ici corps, en adoptant contours, figures, couleurs, composent
un spectacle tout aussi captivant que déroutant, au point que le spectacle en arrive à devenir une histoire, comme s’il pouvait exister des narrations à dessiner, des narrations de l’apparition même, dont les compositions de Chloé Poizat écriraient quelques lignes. Une histoire des formes, des modes et des matières de l’apparaître, non pas comme de simples surfaces qui ne seraient qu’apparences ou reflets, mais comme des images d’êtres débouchant de leurs plus anciennes origines, de leurs plus lointaines profondeurs.

L’étymologie n’est jamais une folle du logis. De son origine (phantazo) phantasma a conservé l’idée de rendre visible, d’exposer à la vue, de montrer, d’où ces notions d’apparition, de spectre ou de fantôme. On trouve également dans le Nouveau Testament une occurrence de phantazo traduit cette fois par le mot spectacle. Et si terrifiant était ce spectacle que Moïse dit : Je suis épouvanté et tremblant (Épitre aux Hébreux, 12.24). À cet égard toutes les apparitions qui prennent ici corps, en adoptant contours, figures, couleurs, composent
un spectacle tout aussi captivant que déroutant, au point que le spectacle en arrive à devenir une histoire, comme s’il pouvait exister des narrations à dessiner, des narrations de l’apparition même, dont les compositions de Chloé Poizat écriraient quelques lignes. Une histoire des formes, des modes et des matières de l’apparaître, non pas comme de simples surfaces qui ne seraient qu’apparences ou reflets, mais comme des images d’êtres débouchant de leurs plus anciennes origines, de leurs plus lointaines profondeurs.