Pépiement des ombres.
JACCOTTET Philippe, THOMAS Henri.

Pépiement des ombres.

Fata Morgana
Prix régulier €26,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 23684
Format 14 x 22
Détails 248 p., broché.
Publication Saint-Clément-de-Rivière, 2018
Etat Neuf
ISBN 9782377920143

Philippe Jaccottet est né en Suisse à Moudon en 1925. En 1941 il rencontre Gustave Roud qui lui fait découvrir Novalis et Hölderlin. Agé de vingt ans, il voyage en Italie, rencontre Ungaretti, puis en France où il séjourne, à Paris de 1946 à 1952. Dépassant l’existentialisme comme le surréalisme, Jaccottet instaure un clacissisme plus concret. En 1953, il s’établit en Provence à Grignan avec sa femme, peintre, et ses deux enfants, au moment où paraît son premier grand recueil : L’effraie et autres poésies. On lui doit, en marge d’une œuvre poétique abondante, de nombreuses traductions : Ungaretti ou Musil dont il a rendu accessible au lecteur français la quasi-totalité de l’œuvre.
Henri Thomas est né en 1912. Proche de Gide et du groupe de la NRF, il noue très tôt de solides amitiés littéraires. Il publie en 1940 son premier roman, Le seau à charbon, puis l’année suivante son premier recueil poétique, Travaux d’aveugle. Après quelques années à Londres, John Perkins, prix Médicis en 1960, puis, Le promontoire, prix Femina en 1961, lui assureront une certaine notoriété. L’année 1965 marque le début d’une période sombre. Devenu veuf il ne publie que de minces plaquettes avant de renouer, en 1985, avec une intense activité créatrice.
La correspondance de ces deux figures majeures de la poésie est le filigrane d’un demi siècle d’histoire littéraire. Débutée en 1949 elle ne prend fin qu’en 1993 avec la mort d’Henri Thomas. Réunis par le même souci d’équilibre entre “délice et supplice de vivre”, entre angoisse et splendeur, c’est d’abord la poésie qui est au centre de leurs échanges : la littérature est le seul grand sujet de cette réflexion vivante.

Philippe Jaccottet est né en Suisse à Moudon en 1925. En 1941 il rencontre Gustave Roud qui lui fait découvrir Novalis et Hölderlin. Agé de vingt ans, il voyage en Italie, rencontre Ungaretti, puis en France où il séjourne, à Paris de 1946 à 1952. Dépassant l’existentialisme comme le surréalisme, Jaccottet instaure un clacissisme plus concret. En 1953, il s’établit en Provence à Grignan avec sa femme, peintre, et ses deux enfants, au moment où paraît son premier grand recueil : L’effraie et autres poésies. On lui doit, en marge d’une œuvre poétique abondante, de nombreuses traductions : Ungaretti ou Musil dont il a rendu accessible au lecteur français la quasi-totalité de l’œuvre.
Henri Thomas est né en 1912. Proche de Gide et du groupe de la NRF, il noue très tôt de solides amitiés littéraires. Il publie en 1940 son premier roman, Le seau à charbon, puis l’année suivante son premier recueil poétique, Travaux d’aveugle. Après quelques années à Londres, John Perkins, prix Médicis en 1960, puis, Le promontoire, prix Femina en 1961, lui assureront une certaine notoriété. L’année 1965 marque le début d’une période sombre. Devenu veuf il ne publie que de minces plaquettes avant de renouer, en 1985, avec une intense activité créatrice.
La correspondance de ces deux figures majeures de la poésie est le filigrane d’un demi siècle d’histoire littéraire. Débutée en 1949 elle ne prend fin qu’en 1993 avec la mort d’Henri Thomas. Réunis par le même souci d’équilibre entre “délice et supplice de vivre”, entre angoisse et splendeur, c’est d’abord la poésie qui est au centre de leurs échanges : la littérature est le seul grand sujet de cette réflexion vivante.