Pavements et sols en béton et en mortier. Vocabulaire, techniques, diffusion.
AusoniusN° d'inventaire | 23845 |
Format | 22 x 28 |
Détails | 361 p., broché. |
Publication | Bordeaux, 2021 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782356133670 |
Mémoires 59.
Les recherches sur les sols construits dans l’Antiquité ont fait des avancées spectaculaires ces dernières années en raison, surtout, de l’intérêt qu’archéologues et chercheurs commencent à y prêter d’un point de vue technique et non plus uniquement stylistique. Par ailleurs, les développements des connaissances sur les techniques antiques, grâce aux analyses poussées tant par les restaurateurs que par les géologues et les spécialistes de l’étude des matériaux, montrent tous les possibilités de recueil d’informations nouvelles afin de mieux appréhender le travail du “pavimentarius”, ou mosaïste antique. Cependant, les sols en béton – terme qu’il convient de préférer désormais à ceux de mortier ou d’“opus signinum” – ont été très peu concernés par ces recherches qui se sont surtout intéressées aux pavements en tesselles (juxtaposition de cubes de pierre, marbre ou terre cuite).
Les spécialistes réunis à l’occasion du colloque international tenu à Aix-en-Provence se sont penchés sur ces sols, tant d’un point de vue technique qu’archéologique et historique. Les communications présentent ici des dossiers variés aussi bien en termes de chronologie que de géographie. La large diffusion de ces sols, qui va de l’époque hellénistique aux églises de l’Antiquité tardive, souligne combien ce type de pavements a été mis en oeuvre et apprécié durant une très longue durée, bien plus longue que ce qui était traditionnellement admis. On trouvera dans ces vingt contributions des discussions sur les découvertes anciennes comme très récentes du Sud de la France, provenant de villes importantes de Narbonnaise aussi bien que de sites plus modestes, mais aussi deux incursions plus nordiques portées l’une vers Reims, l’autre vers Avenches en Suisse. Enfin, d’exceptionnels pavements ont entrainé le colloque de Grèce en Égypte, d’Espagne en Italie, où le décor se révèle souvent complété par des apports colorés. Entre peinture et pavement, on est à la rencontre de deux métiers.
La moisson de documents que les chercheurs ont bien voulu présenter pour la première fois a été un étonnement pour beaucoup. Et d’une extraordinaire richesse pour les discussions sur la question ardue du vocabulaire à employer pour désigner ce qui apparait désormais comme d’une belle et grande diversité. La chronologie large examinée, incluant l’Antiquité tardive et l’époque médiévale – cette dernière plus en avance sur les études des mortiers –, a montré son intérêt, soulevant des questions de mises en œuvre et d’approvisionnement, pointant la maîtrise technique des mosaïstes antiques.
Mémoires 59.
Les recherches sur les sols construits dans l’Antiquité ont fait des avancées spectaculaires ces dernières années en raison, surtout, de l’intérêt qu’archéologues et chercheurs commencent à y prêter d’un point de vue technique et non plus uniquement stylistique. Par ailleurs, les développements des connaissances sur les techniques antiques, grâce aux analyses poussées tant par les restaurateurs que par les géologues et les spécialistes de l’étude des matériaux, montrent tous les possibilités de recueil d’informations nouvelles afin de mieux appréhender le travail du “pavimentarius”, ou mosaïste antique. Cependant, les sols en béton – terme qu’il convient de préférer désormais à ceux de mortier ou d’“opus signinum” – ont été très peu concernés par ces recherches qui se sont surtout intéressées aux pavements en tesselles (juxtaposition de cubes de pierre, marbre ou terre cuite).
Les spécialistes réunis à l’occasion du colloque international tenu à Aix-en-Provence se sont penchés sur ces sols, tant d’un point de vue technique qu’archéologique et historique. Les communications présentent ici des dossiers variés aussi bien en termes de chronologie que de géographie. La large diffusion de ces sols, qui va de l’époque hellénistique aux églises de l’Antiquité tardive, souligne combien ce type de pavements a été mis en oeuvre et apprécié durant une très longue durée, bien plus longue que ce qui était traditionnellement admis. On trouvera dans ces vingt contributions des discussions sur les découvertes anciennes comme très récentes du Sud de la France, provenant de villes importantes de Narbonnaise aussi bien que de sites plus modestes, mais aussi deux incursions plus nordiques portées l’une vers Reims, l’autre vers Avenches en Suisse. Enfin, d’exceptionnels pavements ont entrainé le colloque de Grèce en Égypte, d’Espagne en Italie, où le décor se révèle souvent complété par des apports colorés. Entre peinture et pavement, on est à la rencontre de deux métiers.
La moisson de documents que les chercheurs ont bien voulu présenter pour la première fois a été un étonnement pour beaucoup. Et d’une extraordinaire richesse pour les discussions sur la question ardue du vocabulaire à employer pour désigner ce qui apparait désormais comme d’une belle et grande diversité. La chronologie large examinée, incluant l’Antiquité tardive et l’époque médiévale – cette dernière plus en avance sur les études des mortiers –, a montré son intérêt, soulevant des questions de mises en œuvre et d’approvisionnement, pointant la maîtrise technique des mosaïstes antiques.