Detlef Orlopp. Partout nos traits éclatent. überall splittern unsre Gesichtzüge.
Snoeck. Matthia Löbke.N° d'inventaire | 30977 |
Format | 32 X 24 |
Détails | 48 p avec 31 Abbildungen en Duplex, cahier agrafé. |
Publication | Köln, 2024 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9783864424342 |
Catalogue d’exposition. Kunstverein Heilbronn, 24/2 – 5/5/2024.
texte en allemand et en anglais.
Detlef Orlopp (*1937) a débuté en 1955 son apprentissage de photographe et aujourd’hui, 70 ans plus tard, l’artiste a derrière lui une œuvre éclatante. Jusque 1973, il a aussi été professeur à l’école d’arts appliqués (Werkkunstschule) de Krefeld. En 2015, le musée Folkwang d’Essen lui achète une part importante de ses archives. Entièrement voué à la photographie analogique en noir et blanc, l’artiste « peint » avec la lumière, la structure, la ligne et l’ombrage dans le champ thématique des paysages et des portraits. Il choisit des détails de la surface de la terre dont il dissimule l’origine matérielle et réduit l’immensité à la perspective en profondeur de la surface. La comparaison insuffisante de grandeurs donne naissance à un ordre nouveau de l’image que le degré d’abstraction affranchit au niveau des formes. Les détails de paysages de Detlef Orlopp ne sont ancrés ni dans le temps ni dans l’espace, ce sont des abstractions reconverties en éléments imagés structurels. Ils ancrent l’artiste dans l’art moderne du 20e siècle. Le tachisme de Wol, la structure « all-over » des drippings de Jackson Pollock, la gestuelle d’un Hans Hartung dont il a notamment vu le travail à Documenta 2 ont prescrit la ligne et la structure de ses images photographiques qui font souvent l’effet de traits de pinceau. Le cahier grand format « Partout nos traits éclatent » (Überall splittern unsere Gesichtszüge) paru à l’occasion de l’exposition montre pour la première fois des travaux de la série des glaciers.
Catalogue d’exposition. Kunstverein Heilbronn, 24/2 – 5/5/2024.
texte en allemand et en anglais.
Detlef Orlopp (*1937) a débuté en 1955 son apprentissage de photographe et aujourd’hui, 70 ans plus tard, l’artiste a derrière lui une œuvre éclatante. Jusque 1973, il a aussi été professeur à l’école d’arts appliqués (Werkkunstschule) de Krefeld. En 2015, le musée Folkwang d’Essen lui achète une part importante de ses archives. Entièrement voué à la photographie analogique en noir et blanc, l’artiste « peint » avec la lumière, la structure, la ligne et l’ombrage dans le champ thématique des paysages et des portraits. Il choisit des détails de la surface de la terre dont il dissimule l’origine matérielle et réduit l’immensité à la perspective en profondeur de la surface. La comparaison insuffisante de grandeurs donne naissance à un ordre nouveau de l’image que le degré d’abstraction affranchit au niveau des formes. Les détails de paysages de Detlef Orlopp ne sont ancrés ni dans le temps ni dans l’espace, ce sont des abstractions reconverties en éléments imagés structurels. Ils ancrent l’artiste dans l’art moderne du 20e siècle. Le tachisme de Wol, la structure « all-over » des drippings de Jackson Pollock, la gestuelle d’un Hans Hartung dont il a notamment vu le travail à Documenta 2 ont prescrit la ligne et la structure de ses images photographiques qui font souvent l’effet de traits de pinceau. Le cahier grand format « Partout nos traits éclatent » (Überall splittern unsere Gesichtszüge) paru à l’occasion de l’exposition montre pour la première fois des travaux de la série des glaciers.