Partir pour la Grèce. Pourquoi nous avons toujours besoin des Anciens.
FlammarionN° d'inventaire | 21926 |
Format | 11 x 18 |
Détails | 296 p., broché. |
Publication | Paris, 2018 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
«La Grèce antique est la plus belle invention des temps modernes« écrivait Paul Valéry. En 1964, Roy Lichtenstein lui faisait écho en présentant Le Temps d'Apollon comme un stéréotype publicitaire, emblème d'une Grèce de carte postale. Provocation, la toile du maitre du Pop art, à l'instar de la sentence de Valéry, invite à s'intérroger sur notre rapport à la Grèce. Cet héritage, si longtemps placé au coeur de la culture européenne, est fait de multiples voyages vers un objet façonné et refaçonné au fil des siècles. De quelles significations la Grèce a-t-elle été successivement porteuse, à Rome, au Moyen ge, à la Renaissance et depuis la Révolution française ? De quelles manières a-t-elle aidé à définir les identités culturelles ou nationales, la démocratie, l'histoire ? Et quel sens peut-il y avoir, aujourd'hui encore, à «partir pour la Grèce« ? François Hartog, par une réfléxion lumineuse qui nous conduit d'Hérodote à Jean-Pierre Vernant, en passant notamment par Plutarque, Montaigne ou Fustel de Coulanges, permet de comprendre l'émergence et les transformations de ce repère majeur de la pensée occidentale qu'on appelle la Grèce.«
«La Grèce antique est la plus belle invention des temps modernes« écrivait Paul Valéry. En 1964, Roy Lichtenstein lui faisait écho en présentant Le Temps d'Apollon comme un stéréotype publicitaire, emblème d'une Grèce de carte postale. Provocation, la toile du maitre du Pop art, à l'instar de la sentence de Valéry, invite à s'intérroger sur notre rapport à la Grèce. Cet héritage, si longtemps placé au coeur de la culture européenne, est fait de multiples voyages vers un objet façonné et refaçonné au fil des siècles. De quelles significations la Grèce a-t-elle été successivement porteuse, à Rome, au Moyen ge, à la Renaissance et depuis la Révolution française ? De quelles manières a-t-elle aidé à définir les identités culturelles ou nationales, la démocratie, l'histoire ? Et quel sens peut-il y avoir, aujourd'hui encore, à «partir pour la Grèce« ? François Hartog, par une réfléxion lumineuse qui nous conduit d'Hérodote à Jean-Pierre Vernant, en passant notamment par Plutarque, Montaigne ou Fustel de Coulanges, permet de comprendre l'émergence et les transformations de ce repère majeur de la pensée occidentale qu'on appelle la Grèce.«