Parcourir l'éternité. Hommages à Jean Yoyotte.
BrepolsN° d'inventaire | 16160 |
Format | 15,5 x 23,5 |
Détails | 900 p., 2 volumes brochés. |
Publication | Turnhout, 2012 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
PARUTION PREVUE POUR LE DEBUT DU MOIS DE JUILLET 2012. Jean Yoyotte (1927-2009), directeur d’études à l’EPHE, section des sciences religieuses, professeur au Collège de France, directeur de la Mission des fouilles de Tanis pendant vingt ans, fut un immense savant dont les curiosités multiples et intarissables ont fait qu’il n’y a guère de thèmes et de périodes de l’histoire, de la géographie et de la pensée religieuse de l’Égypte ancienne qu’il n’ait abordés à un moment ou un autre de sa carrière. Il eut cependant des sujets de prédilection qu’il n’a jamais abandonnés et pour lesquels il fut un initiateur et un maître hors pair. C’est lui qui suscita l’intérêt, qui ne s’est jamais démenti depuis, pour la Troisième Période Intermédiaire, et plus généralement le premier millénaire avant notre ère, époque longtemps négligée, voire tenue en mépris, par nombre d’égyptologues. Il développa avec bonheur la « géographie religieuse sous tous ses aspects : monographies régionales, géographie sacerdotale telle que la donnent à voir les processions des temples, particulièrement à l’époque ptolémaïque, analyse des « titres spécifiques sacerdotaux éclairant les cultes locaux qui se développèrent dans toutes les villes d’Égypte. Il fut particulièrement attentif aux « relations extérieures de l’Égypte, contribuant ainsi à rendre caduque l’idée d’un pays autarcique, indifférent aux cultures autres. L’acribie de sa méthode qui faisait passer au crible de l’analyse tous les documents, même ceux en apparence les plus insignifiants, lui permettait de remettre en cause des « vérités mal établies sur des prémisses douteuses. L’étendue de son érudition l’autorisait à des rapprochements inédits et fructueux portant la lumière sur le nom d’une localité, la raison d’un culte obscur. Pour honorer sa mémoire, de très nombreux égyptologues ont souhaité apporter leur contribution dans leur champ propre, venus de pays et d’horizons différents, de toutes les générations, depuis ses amis de jeunesse jusqu’à ses derniers étudiants, en passant par la succession de ses élèves et disciples. Ainsi, leurs recherches témoignent de l’influence prégnante, directe ou indirecte, qu’a eue la pensée de Jean Yoyotte au fil du xxe siècle et jusqu’à maintenant sur toute l’égyptologie. Sans qu’aucun ne se soit concerté, on voit aussi se dessiner à travers ces articles touchant des thèmes très divers, des fils qui s’entrelacent et qui évoquent la figure de l’égyptologue disparu. PARUTION POUR LE DEBUT DU MOIS DE JUILLET 2012.
PARUTION PREVUE POUR LE DEBUT DU MOIS DE JUILLET 2012. Jean Yoyotte (1927-2009), directeur d’études à l’EPHE, section des sciences religieuses, professeur au Collège de France, directeur de la Mission des fouilles de Tanis pendant vingt ans, fut un immense savant dont les curiosités multiples et intarissables ont fait qu’il n’y a guère de thèmes et de périodes de l’histoire, de la géographie et de la pensée religieuse de l’Égypte ancienne qu’il n’ait abordés à un moment ou un autre de sa carrière. Il eut cependant des sujets de prédilection qu’il n’a jamais abandonnés et pour lesquels il fut un initiateur et un maître hors pair. C’est lui qui suscita l’intérêt, qui ne s’est jamais démenti depuis, pour la Troisième Période Intermédiaire, et plus généralement le premier millénaire avant notre ère, époque longtemps négligée, voire tenue en mépris, par nombre d’égyptologues. Il développa avec bonheur la « géographie religieuse sous tous ses aspects : monographies régionales, géographie sacerdotale telle que la donnent à voir les processions des temples, particulièrement à l’époque ptolémaïque, analyse des « titres spécifiques sacerdotaux éclairant les cultes locaux qui se développèrent dans toutes les villes d’Égypte. Il fut particulièrement attentif aux « relations extérieures de l’Égypte, contribuant ainsi à rendre caduque l’idée d’un pays autarcique, indifférent aux cultures autres. L’acribie de sa méthode qui faisait passer au crible de l’analyse tous les documents, même ceux en apparence les plus insignifiants, lui permettait de remettre en cause des « vérités mal établies sur des prémisses douteuses. L’étendue de son érudition l’autorisait à des rapprochements inédits et fructueux portant la lumière sur le nom d’une localité, la raison d’un culte obscur. Pour honorer sa mémoire, de très nombreux égyptologues ont souhaité apporter leur contribution dans leur champ propre, venus de pays et d’horizons différents, de toutes les générations, depuis ses amis de jeunesse jusqu’à ses derniers étudiants, en passant par la succession de ses élèves et disciples. Ainsi, leurs recherches témoignent de l’influence prégnante, directe ou indirecte, qu’a eue la pensée de Jean Yoyotte au fil du xxe siècle et jusqu’à maintenant sur toute l’égyptologie. Sans qu’aucun ne se soit concerté, on voit aussi se dessiner à travers ces articles touchant des thèmes très divers, des fils qui s’entrelacent et qui évoquent la figure de l’égyptologue disparu. PARUTION POUR LE DEBUT DU MOIS DE JUILLET 2012.