Panégyriques de Maximien (289 et 291).
Belles LettresN° d'inventaire | 4044 |
Format | 11 x 18 |
Détails | 96 p., broché. |
Publication | Paris, 1999 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782251799506 |
Collection bilingue classique. C'est à Trèves, capitale naissante de l'Empire, que Mamertin, orateur gaulois, lui-même originaire, sans doute, de cette ville, prononce deux panégyriques, en 289 et 291, à la gloire de l’empereur Maximien-Hercule. Dioclétien vient de l’appeler à ses côtés pour «rétablir les affaires de l'état«, l’élevant d’abord au rang de César puis à celui d’Auguste, lui accordant ensuite le titre d’Herculius, alors que lui-même prenait celui de Jouius. Par la voix de Mamertin, le système dyarchique trouve donc une justification tant de fait que de droit : les succès militaires de Maximien et de Dioclétien permettent au monde romain de connaître une nouvelle période de prospérité, un nouvel âge d’or, tandis que la gémination du pouvoir ne compromet en rien la concordia et autorise même l’orateur à comparer les deux corégents à des frères jumeaux gérant un «patrimoine indivis«. Mamertin élabore ainsi une théologie du pouvoir impérial, en se faisant l’écho de certaines conceptions philosophiques vulgarisées dans les écoles de rhétorique où, à l’époque tardo-impériale, se pratiquait volontiers un éclectisme philosophique teinté de religiosité.
Collection bilingue classique. C'est à Trèves, capitale naissante de l'Empire, que Mamertin, orateur gaulois, lui-même originaire, sans doute, de cette ville, prononce deux panégyriques, en 289 et 291, à la gloire de l’empereur Maximien-Hercule. Dioclétien vient de l’appeler à ses côtés pour «rétablir les affaires de l'état«, l’élevant d’abord au rang de César puis à celui d’Auguste, lui accordant ensuite le titre d’Herculius, alors que lui-même prenait celui de Jouius. Par la voix de Mamertin, le système dyarchique trouve donc une justification tant de fait que de droit : les succès militaires de Maximien et de Dioclétien permettent au monde romain de connaître une nouvelle période de prospérité, un nouvel âge d’or, tandis que la gémination du pouvoir ne compromet en rien la concordia et autorise même l’orateur à comparer les deux corégents à des frères jumeaux gérant un «patrimoine indivis«. Mamertin élabore ainsi une théologie du pouvoir impérial, en se faisant l’écho de certaines conceptions philosophiques vulgarisées dans les écoles de rhétorique où, à l’époque tardo-impériale, se pratiquait volontiers un éclectisme philosophique teinté de religiosité.