Ouessant.
Les îliennesN° d'inventaire | 23787 |
Format | 18 x 24 |
Détails | 144 p., broché à rabats. |
Publication | Ouessant, 2019 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782956375319 |
Entre 1977 et 1984, le photographe Guy Hersant est venu 24 fois sur l’île. Il y a photographié en noir et blanc ses habitants, leurs coutumes, leurs fêtes, leur quotidien. Il y a rencontré les Ouessantines aux cheveux dénoués.
Mona Ozouf a accepté d’écrire le texte qui accompagne ce travail. Il débute ainsi :
«La Bretagne c’était délicieux de la dessiner, au cours de géographie, avec ses indentations, ses pointes, ses creux, et sa forme gracieuse : presque une barque, proue au vent d’Ouest […] La barque s’était toutefois, quel dommage, un peu embourbée du côté de ses compactes marches orientales ; il m’arrivait d’imaginer un raz de marée, de l’espèce paisible il est vrai, qui la libérerait de ses lourdes attaches. Chance, pour elle, de prendre enfin la mer. Qui disait île disait partance, et promettait liberté.«
Entre 1977 et 1984, le photographe Guy Hersant est venu 24 fois sur l’île. Il y a photographié en noir et blanc ses habitants, leurs coutumes, leurs fêtes, leur quotidien. Il y a rencontré les Ouessantines aux cheveux dénoués.
Mona Ozouf a accepté d’écrire le texte qui accompagne ce travail. Il débute ainsi :
«La Bretagne c’était délicieux de la dessiner, au cours de géographie, avec ses indentations, ses pointes, ses creux, et sa forme gracieuse : presque une barque, proue au vent d’Ouest […] La barque s’était toutefois, quel dommage, un peu embourbée du côté de ses compactes marches orientales ; il m’arrivait d’imaginer un raz de marée, de l’espèce paisible il est vrai, qui la libérerait de ses lourdes attaches. Chance, pour elle, de prendre enfin la mer. Qui disait île disait partance, et promettait liberté.«