Nicolas de Staël, l'impossible Concert.
Espaces & signesN° d'inventaire | 26914 |
Format | 13,5 x 18,5 |
Détails | 96 p., quelques illustrations couleur, broché. |
Publication | Paris, 2019 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9791094176405 |
Seul dans son atelier d’Antibes, face à la mer, Nicolas de Staël entame, le 14 mars 1955, une toile géante de 3,5 m sur 6 m : Le Concert. On y voit d’un côté, un piano à queue noir et, de l’autre, une contrebasse ocre, séparés par des partitions posées sur des pupitres. Mais ce qui frappe c’est le fond de la composition qui mange tout le tableau : un vermillon écarlate, comme un grand rideau de scène incandescent. Deux jours plus tard, Nicolas brûle quelques papiers, écrit trois lettres, monte sur la terrasse de son atelier et bascule dans le vide. Dans ce gigantesque tableau, dans ces deux instruments de musique – les seuls visibles de cet orchestre –, dans ce rouge de feu se trouve sans doute, enfouie, l’explication de son geste.
Nicolas de Staël a quarante et un an lorsqu’il peint Le Concert. Après dix ans de souffrances et de privations, il connaît enfin, depuis quelques mois, un réel succès.
L’auteur a reconstitué les derniers jours du peintre et analysé comment sont peu à peu montées en lui, jusqu’à l’insupportable, une angoisse de vivre mêlée à une insatisfaction de plus en plus grande devant son travail et à un douloureux déchirement amoureux.
Cet ouvrage propose une nouvelle édition révisée du livre Le Concert paru en 2010 aux éditions Sens&Tonka, aujourd’hui épuisé.
Seul dans son atelier d’Antibes, face à la mer, Nicolas de Staël entame, le 14 mars 1955, une toile géante de 3,5 m sur 6 m : Le Concert. On y voit d’un côté, un piano à queue noir et, de l’autre, une contrebasse ocre, séparés par des partitions posées sur des pupitres. Mais ce qui frappe c’est le fond de la composition qui mange tout le tableau : un vermillon écarlate, comme un grand rideau de scène incandescent. Deux jours plus tard, Nicolas brûle quelques papiers, écrit trois lettres, monte sur la terrasse de son atelier et bascule dans le vide. Dans ce gigantesque tableau, dans ces deux instruments de musique – les seuls visibles de cet orchestre –, dans ce rouge de feu se trouve sans doute, enfouie, l’explication de son geste.
Nicolas de Staël a quarante et un an lorsqu’il peint Le Concert. Après dix ans de souffrances et de privations, il connaît enfin, depuis quelques mois, un réel succès.
L’auteur a reconstitué les derniers jours du peintre et analysé comment sont peu à peu montées en lui, jusqu’à l’insupportable, une angoisse de vivre mêlée à une insatisfaction de plus en plus grande devant son travail et à un douloureux déchirement amoureux.
Cet ouvrage propose une nouvelle édition révisée du livre Le Concert paru en 2010 aux éditions Sens&Tonka, aujourd’hui épuisé.