Mystérieux coffrets. Estampes au temps de la dame à la licorne.
Catalogue de l'exposition au Musée de Cluny à Paris du 18 septembre 2019 au 06 janvier 2020.

Mystérieux coffrets. Estampes au temps de la dame à la licorne.

Lienart
Prix régulier €25,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 22274
Format 21 x 29
Détails 103 p., broché à rabats.
Publication Paris, 2019
Etat Neuf
ISBN 9782359062922

La technique de la gravure apparaît en Occident au tournant des XIVe et XVe siècles et connaît un extraordinaire épanouissement durant les siècles suivants. Son utilisation s'étend alors à de nombreux domaines et l'estampe se voit employée pour des usages quotidiens, commerciaux, dévotionnels et artistiques. L'ouvrage s'attache à un corpus d'objets bien précis ayant trait aux origines de la gravure française, et notamment parisienne : les coffrets à estampe. Ces coffrets en bois recouvert de cuir et de bandes métalliques datent pour la plupart de la période 1480-1550 et présentent la particularité de contenir une gravure sur bois collée à l'intérieur, sur le revers de leur couvercle. Cette image, dont le sujet est le plus souvent religieux, est coloriée au pochoir et fréquemment accompagnée de quelques lignes de texte gravé. S'ils ont longtemps été appelés, à tort, «coffrets de voyage« ou «coffrets de pèlerinage«, l'usage de ces objets reste aujourd'hui incertain, d'autant que les sources, tant visuelles que textuelles, manquent. L'ouvrage s'attarde sur la question de la fonction de tels objets en interrogeant la nature du lien entre la boîte et l'estampe et en mettant en avant leur dimension dévotionnelle. Afin de les replacer dans le contexte de la production artistique des années 1500, les coffrets sont également mis en regard avec d'autres types d'oeuvres, notamment des livres imprimés, des livres manuscrits, des ivoires, des vitraux et des tapisseries. Cette confrontation permet de mettre en exergue la personnalité d'un acteur majeur de la vie artistique parisienne de la fin du Moyen Age, le Maître des Très Petites Heures d'Anne de Bretagne, identifié à Jean d'Ypres. Ce peintre-enlumineur fournit quantité de modèles aux artistes de son temps que ce soit pour la gravure, le vitrail ou la tapisserie. C'est notamment à lui que l'on attribue les petits patrons de la tapisserie de la Dame à la Licorne. Dans le domaine du livre imprimé illustré et de l'estampe, son influence fut considérable et des gravures issues de ses inventions sont encore éditées au milieu du XVIe siècle.

La technique de la gravure apparaît en Occident au tournant des XIVe et XVe siècles et connaît un extraordinaire épanouissement durant les siècles suivants. Son utilisation s'étend alors à de nombreux domaines et l'estampe se voit employée pour des usages quotidiens, commerciaux, dévotionnels et artistiques. L'ouvrage s'attache à un corpus d'objets bien précis ayant trait aux origines de la gravure française, et notamment parisienne : les coffrets à estampe. Ces coffrets en bois recouvert de cuir et de bandes métalliques datent pour la plupart de la période 1480-1550 et présentent la particularité de contenir une gravure sur bois collée à l'intérieur, sur le revers de leur couvercle. Cette image, dont le sujet est le plus souvent religieux, est coloriée au pochoir et fréquemment accompagnée de quelques lignes de texte gravé. S'ils ont longtemps été appelés, à tort, «coffrets de voyage« ou «coffrets de pèlerinage«, l'usage de ces objets reste aujourd'hui incertain, d'autant que les sources, tant visuelles que textuelles, manquent. L'ouvrage s'attarde sur la question de la fonction de tels objets en interrogeant la nature du lien entre la boîte et l'estampe et en mettant en avant leur dimension dévotionnelle. Afin de les replacer dans le contexte de la production artistique des années 1500, les coffrets sont également mis en regard avec d'autres types d'oeuvres, notamment des livres imprimés, des livres manuscrits, des ivoires, des vitraux et des tapisseries. Cette confrontation permet de mettre en exergue la personnalité d'un acteur majeur de la vie artistique parisienne de la fin du Moyen Age, le Maître des Très Petites Heures d'Anne de Bretagne, identifié à Jean d'Ypres. Ce peintre-enlumineur fournit quantité de modèles aux artistes de son temps que ce soit pour la gravure, le vitrail ou la tapisserie. C'est notamment à lui que l'on attribue les petits patrons de la tapisserie de la Dame à la Licorne. Dans le domaine du livre imprimé illustré et de l'estampe, son influence fut considérable et des gravures issues de ses inventions sont encore éditées au milieu du XVIe siècle.