Mourir à Dougga. Recueil des inscriptions funéraires.
KHANOUSSI Mustapha (dir.), MAURIN Louis (dir.).

Mourir à Dougga. Recueil des inscriptions funéraires.

Ausonius
Prix régulier €140,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 23262
Format 22 x 29
Détails 899 p., relié toile sous jaquette.
Publication Bordeaux, 2002
Etat Neuf
ISBN 9782910023324

Mourir à Dougga, Recueil des inscriptions funéraires, se place dans la perspective d'un vaste programme de réhabilitation et de promotion d'un des sites archéologiques les plus prestigieux de la Tunisie, déterminé en 1991, quand le Chef de l'État tunisien décida de créer ici un parc archéologique. L'inventaire et la publication du corpus des inscriptions n'est donc qu'un des chapitres d'une entreprise qui concerne l'ensemble du patrimoine archéologique de l'antique Thugga.Le corpus des épitaphes est un des plus riches - sinon le plus riche - de l'Afrique romaine par le nombre des textes. Il regroupe plus des trois quarts des textes latins de la cité, c'est-à-dire de la communauté qui, sous l'Empire romain, réunissait l'agglomération urbaine et son territoire nourricier. L'intérêt documentaire de ce recueil vient avant tout du nombre des inscriptions, 1617 au total; cet effectif est suffisant pour qu'on puisse le considérer comme le reflet de la société d'une des nombreuses cités de la province sous l'Empire romain. A peu d'exceptions près, le libellé des textes est d'une grande similitude, traduisant l'égalité de tous devant la mort, quelle que fût leur place dans la hiérarchie sociale. Cependant un tel corpus permet d'apprendre à connaître les individus, même à travers les données très réduites des épitaphes. En outre, surtout, l'analyse et la mise en série des supports des textes, celles des âges, de la dénomination et de l'onomastique de centaines de défunts fournissent des matériaux pour l'étude d'une communauté provinciale. Collection Mémoires (8).

Mourir à Dougga, Recueil des inscriptions funéraires, se place dans la perspective d'un vaste programme de réhabilitation et de promotion d'un des sites archéologiques les plus prestigieux de la Tunisie, déterminé en 1991, quand le Chef de l'État tunisien décida de créer ici un parc archéologique. L'inventaire et la publication du corpus des inscriptions n'est donc qu'un des chapitres d'une entreprise qui concerne l'ensemble du patrimoine archéologique de l'antique Thugga.Le corpus des épitaphes est un des plus riches - sinon le plus riche - de l'Afrique romaine par le nombre des textes. Il regroupe plus des trois quarts des textes latins de la cité, c'est-à-dire de la communauté qui, sous l'Empire romain, réunissait l'agglomération urbaine et son territoire nourricier. L'intérêt documentaire de ce recueil vient avant tout du nombre des inscriptions, 1617 au total; cet effectif est suffisant pour qu'on puisse le considérer comme le reflet de la société d'une des nombreuses cités de la province sous l'Empire romain. A peu d'exceptions près, le libellé des textes est d'une grande similitude, traduisant l'égalité de tous devant la mort, quelle que fût leur place dans la hiérarchie sociale. Cependant un tel corpus permet d'apprendre à connaître les individus, même à travers les données très réduites des épitaphes. En outre, surtout, l'analyse et la mise en série des supports des textes, celles des âges, de la dénomination et de l'onomastique de centaines de défunts fournissent des matériaux pour l'étude d'une communauté provinciale. Collection Mémoires (8).