Madeleine de Sinéty. Un village.
N° d'inventaire | 23350 |
Format | 23 x 21 |
Détails | 188 p., cartonnage toile éditeur. |
Publication | Guingamp, 2020 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9791094060285 |
33 280 diapositives couleur, 23 076 négatifs noir et blanc : c’est par cette liste lapidaire qu’aurait pu commencer l’une des centaines de pages du journal intime tenu par Madeleine de Sinéty. La qualité de sa relation aux êtres photographiés, le théâtre de leurs gestes, l’intimité, la richesse et la diversité des rencontres effectuées à Poilley, petit village à 60 kilomètres au nord de Rennes, débordent de toutes parts de l’énorme accumulation d’images. Née en 1934, la photographe aura vécu à Poilley de 1972 à 1982. Elle y fera par la suite de nombreux voyages depuis les États-Unis, où elle avait établi sa résidence. Décédée en 2011, elle n’aura pas eu le temps d’ordonner elle-même cette archive. Seul le noir et blanc avait été partiellement dévoilé lors d’une exposition à la BNF et d’une autre au Museum of Art de Portland. C’est donc sans elle, avec Peter, son fils, que nous nous sommes emparés du fonds des images couleur et que nous avons tenté, le plus humblement et le plus fidèlement possible, de mettre en lumière son entreprise, qui n’est ni celle d’une photographe répondant à une commande, ni celle d’une anthropologue ? mais l’entreprise de vivre d’une artiste partageant la vie d’une communauté soudée, d’un microcosme rural en pleine mutation à l’orée de la modernité ; photos en n.b. et en couleurs.
33 280 diapositives couleur, 23 076 négatifs noir et blanc : c’est par cette liste lapidaire qu’aurait pu commencer l’une des centaines de pages du journal intime tenu par Madeleine de Sinéty. La qualité de sa relation aux êtres photographiés, le théâtre de leurs gestes, l’intimité, la richesse et la diversité des rencontres effectuées à Poilley, petit village à 60 kilomètres au nord de Rennes, débordent de toutes parts de l’énorme accumulation d’images. Née en 1934, la photographe aura vécu à Poilley de 1972 à 1982. Elle y fera par la suite de nombreux voyages depuis les États-Unis, où elle avait établi sa résidence. Décédée en 2011, elle n’aura pas eu le temps d’ordonner elle-même cette archive. Seul le noir et blanc avait été partiellement dévoilé lors d’une exposition à la BNF et d’une autre au Museum of Art de Portland. C’est donc sans elle, avec Peter, son fils, que nous nous sommes emparés du fonds des images couleur et que nous avons tenté, le plus humblement et le plus fidèlement possible, de mettre en lumière son entreprise, qui n’est ni celle d’une photographe répondant à une commande, ni celle d’une anthropologue ? mais l’entreprise de vivre d’une artiste partageant la vie d’une communauté soudée, d’un microcosme rural en pleine mutation à l’orée de la modernité ; photos en n.b. et en couleurs.