LUDOVIC RODO PISSARRO, Les carnets de dessins.
SelenaN° d'inventaire | 25183 |
Format | 24 x 28 cm |
Détails | 80 p., Broché. |
Publication | Saint-Gervais, 2021 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9791094886298 |
Ludovic-Rodolphe Pissarro (1878-1952) dit Ludovic Rodo est le quatrième fils de Camille et Julie Pissarro. Tout comme ses frères Lucien, Georges, Félix et Paulémile, Ludovic Rodo sera très jeune entraîné dans l'effervescence artistique familiale.
En 1894, il rejoint en Belgique son père qui s'y est réfugié suite aux arrestations des anarchistes en France. Depuis Knokke, avec ses frères Lucien et Félix, il visite alors la Zélande en compagnie de Théo Van Rysselberghe. En 1895, profitant des conseils de Maximilien Luce qui séjourne à Éragny-sur-Epte chez son père, il s'initie à la gravure sur bois. Il donnera toutes sa vie des gravures, des dessins et des caricatures à de nombreuses revues ainsi qu'à des journaux de gauche tant en France qu'en Angleterre. Dans les années 1898-1903, Il vit et travaille régulièrement aux côtés de son père qui séjourne alternativement à Eragny-sur-Epte, à Paris et dans les ports normands. Ludovic Rodo commence alors d'innombrables périples à travers la France et l'Europe (Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Angleterre). Il s'établit ensuite à Montmartre dans un atelier qu'il partage un temps avec son frère Georges. Il réalise alors de nombreuses gravures sur bois, eaux-fortes, aquarelles et peintures ayant pour sujets la vie parisienne, les élégantes et les scènes de cabarets, dans une veine parfois influencée par le fauvisme de son ami Kees Van Dongen.
Ses deux cent-vingt carnets de dessins conservés au musée Camille-Pissarro, dévoilent ses talents. Encres, crayons de couleur, aquarelles, retracent ses voyages, et à travers des caricatures, ses amitiés artistiques. On le retrouve ainsi en famille sur la côte normande, à Dieppe et à Berneval, puis avec Francis Picabia et son frère Georges Manzana à Moret ou encore à Martigues, avec ses amis de l'entourage de Maurice Asselin en Bretagne, ainsi qu'à Londres, où il retrouve ses frères. De nombreux visages surgissent ainsi au fil des pages : Paul Durand-Ruel, Georges Braque, Othon Friesz, Charles Madvig, Jacques Vaillant, Armand Guillaumin, William Thornley, Maurice Asselin, Pierre Mac Orlan, Alcide Le Beau, Guillaume Apollinaire, Henri Le Fauconnier, Albert Marquet, Charles Camoin...
Il participe aux Indépendants pour la première fois en 1904. À Londres où, il séjournera souvent - notamment pendant toute la première guerre mondiale -, il fonde en 1919 avec ses frères le Monarro Group. Durant les dernières années de sa vie, il se consacre aux premiers catalogues raisonnés de l'oeuvre de son père, celui des gravures puis celui des peintures.
Ludovic-Rodolphe Pissarro (1878-1952) dit Ludovic Rodo est le quatrième fils de Camille et Julie Pissarro. Tout comme ses frères Lucien, Georges, Félix et Paulémile, Ludovic Rodo sera très jeune entraîné dans l'effervescence artistique familiale.
En 1894, il rejoint en Belgique son père qui s'y est réfugié suite aux arrestations des anarchistes en France. Depuis Knokke, avec ses frères Lucien et Félix, il visite alors la Zélande en compagnie de Théo Van Rysselberghe. En 1895, profitant des conseils de Maximilien Luce qui séjourne à Éragny-sur-Epte chez son père, il s'initie à la gravure sur bois. Il donnera toutes sa vie des gravures, des dessins et des caricatures à de nombreuses revues ainsi qu'à des journaux de gauche tant en France qu'en Angleterre. Dans les années 1898-1903, Il vit et travaille régulièrement aux côtés de son père qui séjourne alternativement à Eragny-sur-Epte, à Paris et dans les ports normands. Ludovic Rodo commence alors d'innombrables périples à travers la France et l'Europe (Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Angleterre). Il s'établit ensuite à Montmartre dans un atelier qu'il partage un temps avec son frère Georges. Il réalise alors de nombreuses gravures sur bois, eaux-fortes, aquarelles et peintures ayant pour sujets la vie parisienne, les élégantes et les scènes de cabarets, dans une veine parfois influencée par le fauvisme de son ami Kees Van Dongen.
Ses deux cent-vingt carnets de dessins conservés au musée Camille-Pissarro, dévoilent ses talents. Encres, crayons de couleur, aquarelles, retracent ses voyages, et à travers des caricatures, ses amitiés artistiques. On le retrouve ainsi en famille sur la côte normande, à Dieppe et à Berneval, puis avec Francis Picabia et son frère Georges Manzana à Moret ou encore à Martigues, avec ses amis de l'entourage de Maurice Asselin en Bretagne, ainsi qu'à Londres, où il retrouve ses frères. De nombreux visages surgissent ainsi au fil des pages : Paul Durand-Ruel, Georges Braque, Othon Friesz, Charles Madvig, Jacques Vaillant, Armand Guillaumin, William Thornley, Maurice Asselin, Pierre Mac Orlan, Alcide Le Beau, Guillaume Apollinaire, Henri Le Fauconnier, Albert Marquet, Charles Camoin...
Il participe aux Indépendants pour la première fois en 1904. À Londres où, il séjournera souvent - notamment pendant toute la première guerre mondiale -, il fonde en 1919 avec ses frères le Monarro Group. Durant les dernières années de sa vie, il se consacre aux premiers catalogues raisonnés de l'oeuvre de son père, celui des gravures puis celui des peintures.