Low Tide. Le Japon du chaos.
Catalogue de l'exposition à la Pinacothèque à Paris du 03 octobre 2012 au 17 mars 2013.

Low Tide. Le Japon du chaos.

Somogy
Prix régulier €39,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 16505
Format 25 x 27
Détails 208 p., 120 illustrations, relié.
Publication Paris, 2012
Etat Neuf
ISBN 9782757206171

Voir, éprouver, tenter de comprendre, faire savoir, sans idée préétablie et le regard ouvert, tel était le projet de Denis Rouvre lorsqu'il s'est rendu, à deux reprises, au Japon, dans la région du Tohoku, dévastée par le tsunami du 11 mars 2011. Parcourant des lieux voués à la désolation, anéantis dans la fureur aveugle des éléments et désertés par ses habitants, il y a d'abord fait l'expérience du silence. Puis il a retrouvé les survivants, a tenu à les photographier et à recueillir leurs témoignages. A ceux-là, qui logent dans des maisons préfabriquées en attendant une vie meilleure, il a redonné un visage et une voix. Si les images de Denis Rouvre, tant portraits que paysages, disent bien que quelque chose a basculé, retenu, comme en suspens, dans des fragments d'éternité, elles n'expliquent cependant ni ne démontrent rien. Refusant tout sentimentalisme, elles enregistrent, avec une sobre acuité, les traces manifestes d'un ravage au-delà desquelles se dessinent, se devinent les lignes de fracture de toute une société.

Voir, éprouver, tenter de comprendre, faire savoir, sans idée préétablie et le regard ouvert, tel était le projet de Denis Rouvre lorsqu'il s'est rendu, à deux reprises, au Japon, dans la région du Tohoku, dévastée par le tsunami du 11 mars 2011. Parcourant des lieux voués à la désolation, anéantis dans la fureur aveugle des éléments et désertés par ses habitants, il y a d'abord fait l'expérience du silence. Puis il a retrouvé les survivants, a tenu à les photographier et à recueillir leurs témoignages. A ceux-là, qui logent dans des maisons préfabriquées en attendant une vie meilleure, il a redonné un visage et une voix. Si les images de Denis Rouvre, tant portraits que paysages, disent bien que quelque chose a basculé, retenu, comme en suspens, dans des fragments d'éternité, elles n'expliquent cependant ni ne démontrent rien. Refusant tout sentimentalisme, elles enregistrent, avec une sobre acuité, les traces manifestes d'un ravage au-delà desquelles se dessinent, se devinent les lignes de fracture de toute une société.