Louis Licherie, 1642-1687.
Catalogue d'exposition, sous la direction de François MARANDET.

Louis Licherie, 1642-1687.

SilvanaEditoriale
Prix régulier €29,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 26810
Format 23 x 28
Détails 184 p., illustrations couleur, cartonnage éditeur.
Publication Milan, 2022
Etat Neuf
ISBN 9788836649273

Cet ouvrage accompagne la toute première rétrospective consacrée au peintre d’histoire Louis Licherie (Dreux, 1642-Paris, 1687). Organisée par le musée Thomas Henry de Cherbourg-en-Cotentin, qui possède l’un des plus beaux tableaux de Louis Licherie, cette exposition permet de redécouvrir l’œuvre d’un artiste très mal connu et relégué parmi les « suiveurs » du peintre du Roi-Soleil Charles Le Brun. Rédigé par François Marandet, l’ouvrage montre au contraire le cheminement insolite qui fut celui de Louis Licherie. À la différence de ses confrères de l’Académie royale de peinture et de sculpture, il ne fut pas intégré dans les grands chantiers royaux de l’époque quoiqu’il fût doté d’un sens excellent de l’observation. En témoignent ses fonctions de professeur de dessin à la Manufacture royale des Gobelins, assurées dès 1666, tout comme son agrément et sa réception simultanés à l’Académie royale, en 1679, ce qui n’arrivait alors presque jamais. Louis Licherie peignit une majorité d’œuvres religieuses, mais le plus surprenant reste l’étendue de ses aptitudes. Outre ses grands décors pour de riches particuliers, il fut l’auteur d’illustrations méticuleuses d’almanachs et de vues panoramiques de sites. Les talents de Louis Licherie comme paysagiste, qui resurgissent dans ses peintures d’histoire comme chez Nicolas Poussin, rendent sa personnalité d’autant plus rare et attachante.

Cet ouvrage accompagne la toute première rétrospective consacrée au peintre d’histoire Louis Licherie (Dreux, 1642-Paris, 1687). Organisée par le musée Thomas Henry de Cherbourg-en-Cotentin, qui possède l’un des plus beaux tableaux de Louis Licherie, cette exposition permet de redécouvrir l’œuvre d’un artiste très mal connu et relégué parmi les « suiveurs » du peintre du Roi-Soleil Charles Le Brun. Rédigé par François Marandet, l’ouvrage montre au contraire le cheminement insolite qui fut celui de Louis Licherie. À la différence de ses confrères de l’Académie royale de peinture et de sculpture, il ne fut pas intégré dans les grands chantiers royaux de l’époque quoiqu’il fût doté d’un sens excellent de l’observation. En témoignent ses fonctions de professeur de dessin à la Manufacture royale des Gobelins, assurées dès 1666, tout comme son agrément et sa réception simultanés à l’Académie royale, en 1679, ce qui n’arrivait alors presque jamais. Louis Licherie peignit une majorité d’œuvres religieuses, mais le plus surprenant reste l’étendue de ses aptitudes. Outre ses grands décors pour de riches particuliers, il fut l’auteur d’illustrations méticuleuses d’almanachs et de vues panoramiques de sites. Les talents de Louis Licherie comme paysagiste, qui resurgissent dans ses peintures d’histoire comme chez Nicolas Poussin, rendent sa personnalité d’autant plus rare et attachante.