Los muros hablan. Les murs parlent.
Anna Malagrida.

Los muros hablan. Les murs parlent.

Filigranes éditions
Prix régulier €35,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 33329
Format 240 x 320
Détails 84 p., 22 photographies en couleurs, cartonnage éditeur
Publication Paris, 2025
Etat neuf
ISBN 9782350466491

Los muros hablan (Les murs parlent) est une série de photographies réalisées entre 2011 et 2013, montrant les traces d’inscriptions que les participants aux manifestations du 15-M, aussi connu comme le mouvement des Indignés, ont laissées sur les murs d’institutions financières et politiques de Barcelone et Madrid au cours de leurs déambulations dans les rues. Sous forme de retranscription, cette publication reprend également les slogans successifs du mouvement.
À la façon d’une archéologue du visible, Anna Malagrida enregistre les traces du conflit, écritures barrées ou effacées, sur la surface des murs transformés par les participants anonymes en espaces d’interpellation matérielle et symbolique. Si les pieds des murs sur la rue et leur apparente puissance monumentale rendent compte d’une lutte inégale, l’autrice les photographie alors qu’ils portent encore les restes des inscriptions.
L’acte photographique devient ainsi geste de résistance. L’enregistrement de ces traces et la restitution des messages et des voix fonctionnent comme archive d’un mouvement collectif qui a fait sienne la remise en question de sa propre notion de représentation : « Ils ne nous représentent pas… parce que nous sommes irreprésentables. »

Anglais/Catalan/Espagnol/Français

Los muros hablan (Les murs parlent) est une série de photographies réalisées entre 2011 et 2013, montrant les traces d’inscriptions que les participants aux manifestations du 15-M, aussi connu comme le mouvement des Indignés, ont laissées sur les murs d’institutions financières et politiques de Barcelone et Madrid au cours de leurs déambulations dans les rues. Sous forme de retranscription, cette publication reprend également les slogans successifs du mouvement.
À la façon d’une archéologue du visible, Anna Malagrida enregistre les traces du conflit, écritures barrées ou effacées, sur la surface des murs transformés par les participants anonymes en espaces d’interpellation matérielle et symbolique. Si les pieds des murs sur la rue et leur apparente puissance monumentale rendent compte d’une lutte inégale, l’autrice les photographie alors qu’ils portent encore les restes des inscriptions.
L’acte photographique devient ainsi geste de résistance. L’enregistrement de ces traces et la restitution des messages et des voix fonctionnent comme archive d’un mouvement collectif qui a fait sienne la remise en question de sa propre notion de représentation : « Ils ne nous représentent pas… parce que nous sommes irreprésentables. »

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