Lettres 1926-1955.
Le Bruit du temps.N° d'inventaire | 25616 |
Format | 13,5 x 20,5 |
Détails | 736 p., broché avec rabats sous jaquette. |
Publication | 2016 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782358730983 |
Le présent volume rassemble toutes les lettres de l’artiste connues à ce jour (plus de 200 sont inédites). Il constitue désormais l’édition de référence de cette correspondance dont André Chastel a pu écrire, naguère, qu’elle « livre en quelque sorte l’autobiographie du peintre, dans le rythme même du vécu, dont aucun récit ne serait capable de restituer la puissance et la fierté ».
Ce qui était vrai de leur première édition, encore partielle en 1968, l’est bien davantage encore aujourd’hui, avec l’ajout de nombreuses lettres intimes : celles à Françoise Chapouton, sa deuxième épouse mais aussi toutes celles qui avaient été conservées par Jeanne Polge, pour laquelle il éprouva une passion dévorante et dont la lecture éclaire d’une lumière nouvelle ses dernières années.
Les commentaires et les notes de Germain Viatte aident à situer le contexte dans lequel les lettres sont écrites et permettent de lire ce livre comme la plus complète et éclairante des biographies.
Mais ces lettres sont beaucoup plus qu’un document passionnant sur l’un des grands peintres du siècle passé, ce sont aussi — ce que montre Thomas Augais dans sa postface — les lettres d’un véritable écrivain. Dès l’adolescence, Nicolas de Staël s’y révèle soucieux, en se méfiant des mots, en inventant un langage direct, d’y saisir, comme dans ses tableaux, la réalité qu’il perçoit avec l’intensité de ce qui est absolument simple.
Le présent volume rassemble toutes les lettres de l’artiste connues à ce jour (plus de 200 sont inédites). Il constitue désormais l’édition de référence de cette correspondance dont André Chastel a pu écrire, naguère, qu’elle « livre en quelque sorte l’autobiographie du peintre, dans le rythme même du vécu, dont aucun récit ne serait capable de restituer la puissance et la fierté ».
Ce qui était vrai de leur première édition, encore partielle en 1968, l’est bien davantage encore aujourd’hui, avec l’ajout de nombreuses lettres intimes : celles à Françoise Chapouton, sa deuxième épouse mais aussi toutes celles qui avaient été conservées par Jeanne Polge, pour laquelle il éprouva une passion dévorante et dont la lecture éclaire d’une lumière nouvelle ses dernières années.
Les commentaires et les notes de Germain Viatte aident à situer le contexte dans lequel les lettres sont écrites et permettent de lire ce livre comme la plus complète et éclairante des biographies.
Mais ces lettres sont beaucoup plus qu’un document passionnant sur l’un des grands peintres du siècle passé, ce sont aussi — ce que montre Thomas Augais dans sa postface — les lettres d’un véritable écrivain. Dès l’adolescence, Nicolas de Staël s’y révèle soucieux, en se méfiant des mots, en inventant un langage direct, d’y saisir, comme dans ses tableaux, la réalité qu’il perçoit avec l’intensité de ce qui est absolument simple.