Les pierres de l'offrande. Autour de l'oeuvre de Christoph W. Clairmont.
N° d'inventaire | 15202 |
Format | 17 x 24,5 |
Détails | 240 p., illustrations, broché. |
Publication | Zurich, 2003 |
Etat | Occasion |
ISBN | |
Cet ouvrage intitulé,« Les Pierres de l’offrande“ constitue le deuxième volet des communications prononcées au colloque de Clermont-Ferrand les 9-11 décembre 1998 en l’honneur de Christoph W. Clairmont. Il se distingue du précédent, exclusivement consacré aux stèles du monde grec classique, par la diversité des époques et des approches qui constituaient l’originalité de ce colloque. Les analyses des spécialistes du monde oriental et méditerranéen dans l’Antiquité, par-delà des descriptions de stèles différentes, propres à leurs domaines géographiques, ont mis en évidence la fonction commune de celles-ci comme révélateur du niveau social ou culturel du défunt ou de sa famille: la stèle funéraire joue, la plupart du temps, un rôle qui va bien au-delà du simple monument votif. Ceci se manifeste clairement à travers le contenu des épitaphes, quand s’établit un lien entre épigraphie et littérature, entre représentation iconographique et genre littéraire. Les musicologues et spécialistes de la littérature moderne et contemporaine ont révélé quant à eux les diverses formes prises par la stèle pour parler de la mort et des morts: Stèles de sons des tombeaux en musique, stèles d’images photographiques, stèles imaginaires, ou stèles de mots érigées à l’absent et mettant en scène la biographie, la fiction ou servant de support symbolique au récit. Par-delà les époques, les lieux, les méthodes et les supports, la stèle «pierre de l’offrande est donc, non seulement un moyen de perpétuer le souvenir des disparus, mais aussi pour ceux qui sont encore vivants une façon de manifester leur regret, leurs sentiments et leur sens de la vie.
Cet ouvrage intitulé,« Les Pierres de l’offrande“ constitue le deuxième volet des communications prononcées au colloque de Clermont-Ferrand les 9-11 décembre 1998 en l’honneur de Christoph W. Clairmont. Il se distingue du précédent, exclusivement consacré aux stèles du monde grec classique, par la diversité des époques et des approches qui constituaient l’originalité de ce colloque. Les analyses des spécialistes du monde oriental et méditerranéen dans l’Antiquité, par-delà des descriptions de stèles différentes, propres à leurs domaines géographiques, ont mis en évidence la fonction commune de celles-ci comme révélateur du niveau social ou culturel du défunt ou de sa famille: la stèle funéraire joue, la plupart du temps, un rôle qui va bien au-delà du simple monument votif. Ceci se manifeste clairement à travers le contenu des épitaphes, quand s’établit un lien entre épigraphie et littérature, entre représentation iconographique et genre littéraire. Les musicologues et spécialistes de la littérature moderne et contemporaine ont révélé quant à eux les diverses formes prises par la stèle pour parler de la mort et des morts: Stèles de sons des tombeaux en musique, stèles d’images photographiques, stèles imaginaires, ou stèles de mots érigées à l’absent et mettant en scène la biographie, la fiction ou servant de support symbolique au récit. Par-delà les époques, les lieux, les méthodes et les supports, la stèle «pierre de l’offrande est donc, non seulement un moyen de perpétuer le souvenir des disparus, mais aussi pour ceux qui sont encore vivants une façon de manifester leur regret, leurs sentiments et leur sens de la vie.