Les peintres français au Maroc (1912-1956): Le Maroc des peintres français (1912-1956) De l'orientalisme à l'art colonial. Dictionnaire des peintres français au Maroc (1912-1956).
LESPES Marlène.

Les peintres français au Maroc (1912-1956): Le Maroc des peintres français (1912-1956) De l'orientalisme à l'art colonial. Dictionnaire des peintres français au Maroc (1912-1956).

Mare & Martin
Prix régulier €65,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 31042
Format 17 x 24
Détails 768 pages, nombreuses illustrations, brochés sous emboîtage.
Publication Le Kremlin-Bicêtre, 2024
Etat Neuf
ISBN 9782362220432

L’ouvrage se présente sous la forme de deux tomes réunis en cofret: le premier étudie la transformation de l’orientalisme en art colonial à travers l’exemple des
peintres français partis au Maroc pendant la colonisation. Le second tome est un dictionnaire surces 470 artistes. À partir des années 1890 et pendant la première moitié du XXe siècle, l’orientalisme artistique disparaît peu à peu pour laisser la place à l’art colonial. Cette évolution est le reflet d’une métamorphose conceptuelle, mais aussi politique, de l’Orient. Cet espace, à la localisation
imprécise que les artistes peuvent peupler à loisir de leurs fantasmes, se change en colonies, territoires dominés par la France qui va s’employer à les
«pacifier», explorer, inventorier. De quelles manières la colonisation affecte-t-elle la pratique picturale des artistes? C’est à travers l’exemple des artistes partis
dans le Protectorat marocain que cet ouvrage étudie les différences et ressemblances entre l’orientalisme et l’art colonial. Plusieurs aspects de l’art colonial sont présentés : son institutionnalisation en France qui passe par la création de sociétés artistiques coloniales et par sa promotion au sein des expositions universelles ; les différents types d’artistes partis au Maroc (les sédentaires, les voyageurs et les « touristes ») ; la naissance d’un milieu
artistique dans le Protectorat (musées, galeries, ateliers) ; l’héritage de l’orientalisme dans la peinture coloniale ; enfin, les sujets caractéristiques de ce
courant.Le dictionnaire présente les notices biographiques des peintres français partis au Maroc entre 1912 et 1956 en mettant l’accent sur leur séjour marocain.

L’ouvrage se présente sous la forme de deux tomes réunis en cofret: le premier étudie la transformation de l’orientalisme en art colonial à travers l’exemple des
peintres français partis au Maroc pendant la colonisation. Le second tome est un dictionnaire surces 470 artistes. À partir des années 1890 et pendant la première moitié du XXe siècle, l’orientalisme artistique disparaît peu à peu pour laisser la place à l’art colonial. Cette évolution est le reflet d’une métamorphose conceptuelle, mais aussi politique, de l’Orient. Cet espace, à la localisation
imprécise que les artistes peuvent peupler à loisir de leurs fantasmes, se change en colonies, territoires dominés par la France qui va s’employer à les
«pacifier», explorer, inventorier. De quelles manières la colonisation affecte-t-elle la pratique picturale des artistes? C’est à travers l’exemple des artistes partis
dans le Protectorat marocain que cet ouvrage étudie les différences et ressemblances entre l’orientalisme et l’art colonial. Plusieurs aspects de l’art colonial sont présentés : son institutionnalisation en France qui passe par la création de sociétés artistiques coloniales et par sa promotion au sein des expositions universelles ; les différents types d’artistes partis au Maroc (les sédentaires, les voyageurs et les « touristes ») ; la naissance d’un milieu
artistique dans le Protectorat (musées, galeries, ateliers) ; l’héritage de l’orientalisme dans la peinture coloniale ; enfin, les sujets caractéristiques de ce
courant.Le dictionnaire présente les notices biographiques des peintres français partis au Maroc entre 1912 et 1956 en mettant l’accent sur leur séjour marocain.