Les orientalistes.
PELTRE Christine.

Les orientalistes.

Hazan
Prix régulier €45,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 23920
Format 27 x 29
Détails 336 p., cartonnage éditeur.
Publication Paris, 2018
Etat Neuf
ISBN 9782754109642
Nouvelle édition revue et augmentée de l’ouvrage de référence sur les Orientalistes. En 1997, dans une synthèse qui fit date, Christine Peltre retraçait les grandes étapes d’un mouvement pictural inspiré par la passion de l’Orient, rêvé ou approché. La production artistique fait écho à la «  question d’Orient  » qui agite l’Europe du xixe siècle. Né avec la campagne d’Égypte de 1798, l’intérêt des artistes pour le sujet est attisé entre autres par l’insurrection grecque en 1821 ou par la prise d’Alger en 1830. Aux inspirations romantiques où rayonne l’œuvre marocaine de Delacroix succèdent les approches «  ethnographiques  » de voyageurs en quête d’altérité, avant les bouleversements esthétiques formulés par Matisse ou Kandinsky autour de l’exposition d’art musulman de Munich en 1910.
Depuis 1997, monographies, expositions et actualités sont venues étoffer les connaissances sur le mouvement orientaliste et développer notre intérêt pour le sujet. Vingt ans après la première édition et après plusieurs réimpressions, ces nouveaux Orientalistes déploient une vision augmentée d’une question qui interroge le regard porté sur l’autre. On peut en effet parler d’«  orientalisme des Orientaux  » en étudiant les sujets traités à la fin du xixe siècle ou au début du xxe par des peintres de Turquie ou d’Afrique du Nord, souvent formés par des ateliers européens. Dans le même temps, le regard des artistes occidentaux est fécondé par une connaissance approfondie des arts de l’Islam, souvent présents dans leurs propres collections. Il faut «  voir avec d’autres yeux  », remettre en cause les clichés et les «  mélopeintres  », voire chercher un autre langage plastique qui s’inspirerait d’une tradition proprement orientale.
Le regard justement, qui fait de l’autre un oriental ou qui questionne le rôle de la femme, s’affirme aujourd’hui dans les œuvres d’artistes issues de ces cultures, les «  Nouvelles Shéhérazades  ». Une autre géographie de l’Orient occidental est-elle en train de se dessiner  ? Christine Peltre tente d’apporter une réponse à ces histoires croisées, entre plusieurs cultures, entre art et histoire, entre politique et société, dans un livre abondamment illustré. Filtres de leur temps, chaque œuvre, chaque artiste, retiennent l’éclat d’un Orient qu’il est urgent de redéfinir.
Nouvelle édition revue et augmentée de l’ouvrage de référence sur les Orientalistes. En 1997, dans une synthèse qui fit date, Christine Peltre retraçait les grandes étapes d’un mouvement pictural inspiré par la passion de l’Orient, rêvé ou approché. La production artistique fait écho à la «  question d’Orient  » qui agite l’Europe du xixe siècle. Né avec la campagne d’Égypte de 1798, l’intérêt des artistes pour le sujet est attisé entre autres par l’insurrection grecque en 1821 ou par la prise d’Alger en 1830. Aux inspirations romantiques où rayonne l’œuvre marocaine de Delacroix succèdent les approches «  ethnographiques  » de voyageurs en quête d’altérité, avant les bouleversements esthétiques formulés par Matisse ou Kandinsky autour de l’exposition d’art musulman de Munich en 1910.
Depuis 1997, monographies, expositions et actualités sont venues étoffer les connaissances sur le mouvement orientaliste et développer notre intérêt pour le sujet. Vingt ans après la première édition et après plusieurs réimpressions, ces nouveaux Orientalistes déploient une vision augmentée d’une question qui interroge le regard porté sur l’autre. On peut en effet parler d’«  orientalisme des Orientaux  » en étudiant les sujets traités à la fin du xixe siècle ou au début du xxe par des peintres de Turquie ou d’Afrique du Nord, souvent formés par des ateliers européens. Dans le même temps, le regard des artistes occidentaux est fécondé par une connaissance approfondie des arts de l’Islam, souvent présents dans leurs propres collections. Il faut «  voir avec d’autres yeux  », remettre en cause les clichés et les «  mélopeintres  », voire chercher un autre langage plastique qui s’inspirerait d’une tradition proprement orientale.
Le regard justement, qui fait de l’autre un oriental ou qui questionne le rôle de la femme, s’affirme aujourd’hui dans les œuvres d’artistes issues de ces cultures, les «  Nouvelles Shéhérazades  ». Une autre géographie de l’Orient occidental est-elle en train de se dessiner  ? Christine Peltre tente d’apporter une réponse à ces histoires croisées, entre plusieurs cultures, entre art et histoire, entre politique et société, dans un livre abondamment illustré. Filtres de leur temps, chaque œuvre, chaque artiste, retiennent l’éclat d’un Orient qu’il est urgent de redéfinir.