Les ivoires d’Arslan Tash. Décor d’un mobilier syrien (IXe-VIIIe s.).
PicardN° d'inventaire | 21475 |
Format | 22,5 x 28 |
Détails | 448 pages, 550 illustrations en couleur et 190 dessins, relié sous jaquette. |
Publication | Paris, 2018 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782708410404 |
Cet ouvrage étudie pour la première fois l’ensemble des ivoires décorant un mobilier princier en bois découvert par l’assyriologue François Thureau-Dangin en 1928 sur le site d’Arslan Tash, en Syrie du Nord, en incluant les éléments acquis sur le marché de l’art. Les ivoires sont ici attribués, en tout cas pour une grande partie, à une production damascène remontant au IXe siècle avant J.-C. ; il s’agirait du butin pris à Damas par les Assyriens lors de leur campagne de 773. Un historique retrace le déroulement des fouilles et la dispersion de la collection, aujourd’hui partagée entre le musée du Louvre, Alep, Karlsruhe, Hambourg, New York et Jérusalem. Les observations faites lors des fouilles récentes de la mission italo-syrienne précisent le contexte archéologique du Bâtiment aux ivoires. L’étude technique s’intéresse à l’origine et à la mise en œuvre de la défense d’éléphant, concluant à une production homogène. Une étude philologique des marques et inscriptions araméennes les replace dans la mouvance de Ḥazael, roi historique de Damas vers 843-806 avant J.-C. Des rapports de laboratoire et de restauration reconstituent l’emploi de la dorure et d’une palette étendue de couleurs aujourd’hui effacées. Un chapitre propose des hypothèses de restitution des meubles disparus, sans doute plusieurs trônes et lits. Le catalogue de 304 numéros est ordonné par types iconographiques et toutes les pièces bénéficient d’une illustration complète graphique et photographique sous diverses lumières.
Cet ouvrage étudie pour la première fois l’ensemble des ivoires décorant un mobilier princier en bois découvert par l’assyriologue François Thureau-Dangin en 1928 sur le site d’Arslan Tash, en Syrie du Nord, en incluant les éléments acquis sur le marché de l’art. Les ivoires sont ici attribués, en tout cas pour une grande partie, à une production damascène remontant au IXe siècle avant J.-C. ; il s’agirait du butin pris à Damas par les Assyriens lors de leur campagne de 773. Un historique retrace le déroulement des fouilles et la dispersion de la collection, aujourd’hui partagée entre le musée du Louvre, Alep, Karlsruhe, Hambourg, New York et Jérusalem. Les observations faites lors des fouilles récentes de la mission italo-syrienne précisent le contexte archéologique du Bâtiment aux ivoires. L’étude technique s’intéresse à l’origine et à la mise en œuvre de la défense d’éléphant, concluant à une production homogène. Une étude philologique des marques et inscriptions araméennes les replace dans la mouvance de Ḥazael, roi historique de Damas vers 843-806 avant J.-C. Des rapports de laboratoire et de restauration reconstituent l’emploi de la dorure et d’une palette étendue de couleurs aujourd’hui effacées. Un chapitre propose des hypothèses de restitution des meubles disparus, sans doute plusieurs trônes et lits. Le catalogue de 304 numéros est ordonné par types iconographiques et toutes les pièces bénéficient d’une illustration complète graphique et photographique sous diverses lumières.