Les Guerres civiles à Rome. Tome V.
Belles LettresN° d'inventaire | 23250 |
Format | 13,5 x 21 |
Détails | 314 p., broché. |
Publication | Paris, 2020 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782251451152 |
Les triumvirs l'ont emporté sur les républicains à Philippes, mais les guerres civiles ont encore cinq belles années devant elles. Désormais, Antoine et Octavien doivent tenir les promesses faites aux soldats : Antoine se charge de l'argent en pressurant les provinces d'Orient ; pour les terres en Italie, Octavien exproprie leurs occupants, et tout le pays entre en ébullition. Lucius, consul, et aussi frère d'Antoine, tente alors de rétablir la République, mais l'entreprise se termine vite par sa défaite à Pérouse. Une autre menace vient de Sextus Pompée qui contrôle toujours la Sicile et le trafic maritime : Rome est affamée. Quand Antoine, soucieux, quitte les bras de Cléopâtre pour retrouver l'Italie, ses officiers et ceux d'Octavien ont bien du mal à enrayer la guerre qui commence entre eux... Ainsi s'ouvre le cinquième livre des Guerres civiles, livre des rebondissements, où discordes, réconciliations, défections, accords vite transgressés, émeutes, tempêtes et mutineries ponctuent la période confuse où la République achève sa longue agonie. Appien arrête son récit à la mort de Sextus Pompée, considérant qu'avec lui la République, elle aussi, est bien morte ; l'historien réserve pour son Livre égyptien (qui ne nous est pas parvenu) la lutte finale entre Antoine et Octavien, une histoire d'une autre nature, celle de l'affrontement entre deux prétendants à la monarchie.
Les triumvirs l'ont emporté sur les républicains à Philippes, mais les guerres civiles ont encore cinq belles années devant elles. Désormais, Antoine et Octavien doivent tenir les promesses faites aux soldats : Antoine se charge de l'argent en pressurant les provinces d'Orient ; pour les terres en Italie, Octavien exproprie leurs occupants, et tout le pays entre en ébullition. Lucius, consul, et aussi frère d'Antoine, tente alors de rétablir la République, mais l'entreprise se termine vite par sa défaite à Pérouse. Une autre menace vient de Sextus Pompée qui contrôle toujours la Sicile et le trafic maritime : Rome est affamée. Quand Antoine, soucieux, quitte les bras de Cléopâtre pour retrouver l'Italie, ses officiers et ceux d'Octavien ont bien du mal à enrayer la guerre qui commence entre eux... Ainsi s'ouvre le cinquième livre des Guerres civiles, livre des rebondissements, où discordes, réconciliations, défections, accords vite transgressés, émeutes, tempêtes et mutineries ponctuent la période confuse où la République achève sa longue agonie. Appien arrête son récit à la mort de Sextus Pompée, considérant qu'avec lui la République, elle aussi, est bien morte ; l'historien réserve pour son Livre égyptien (qui ne nous est pas parvenu) la lutte finale entre Antoine et Octavien, une histoire d'une autre nature, celle de l'affrontement entre deux prétendants à la monarchie.