Les Gnostiques. Mythe, rituel et diversité au temps du christianisme primitif.
Belles LettresN° d'inventaire | 21983 |
Format | 13 x 20 |
Détails | 198 p., broché. |
Publication | Paris, 2019 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782251449739 |
Qui étaient les gnostiques ? Comment le mouvement gnostique a-t-il influencé le développement du christianisme dans l’Antiquité ? L’Église a-t-elle rejeté le gnosticisme ? La somme de David Brakke introduit le lecteur dans les débats les plus récents à propos du « gnosticisme et de la diversité du premier christianisme. En reconnaissant que la catégorie « gnostique est imparfaite et doit être reconsidérée, David Brakke plaide pour un rassemblement plus prudent des preuves sur le premier christianisme, connu comme école de pensée gnostique. Il met ainsi en évidence la manière dont le mythe et les rituels gnostiques se sont adressés à des questionnements humains élémentaires (notamment à propos de l’aliénation et du sens), répandant le message d’un Christ sauveur et permettant aux hommes de regagner leur connaissance de Dieu en tant que source ultime de l’être. Plutôt que de dépeindre les gnostiques comme des hérétiques ou comme les grands perdants de la lutte pour la définition du Christianisme, David Brakke soutient la thèse d’une participation active des gnostiques à la réinvention de la religion monothéiste. Si les autres chrétiens ont pu rejeter les idées gnostiques, ils les ont aussi et surtout adaptées et transformées.
Qui étaient les gnostiques ? Comment le mouvement gnostique a-t-il influencé le développement du christianisme dans l’Antiquité ? L’Église a-t-elle rejeté le gnosticisme ? La somme de David Brakke introduit le lecteur dans les débats les plus récents à propos du « gnosticisme et de la diversité du premier christianisme. En reconnaissant que la catégorie « gnostique est imparfaite et doit être reconsidérée, David Brakke plaide pour un rassemblement plus prudent des preuves sur le premier christianisme, connu comme école de pensée gnostique. Il met ainsi en évidence la manière dont le mythe et les rituels gnostiques se sont adressés à des questionnements humains élémentaires (notamment à propos de l’aliénation et du sens), répandant le message d’un Christ sauveur et permettant aux hommes de regagner leur connaissance de Dieu en tant que source ultime de l’être. Plutôt que de dépeindre les gnostiques comme des hérétiques ou comme les grands perdants de la lutte pour la définition du Christianisme, David Brakke soutient la thèse d’une participation active des gnostiques à la réinvention de la religion monothéiste. Si les autres chrétiens ont pu rejeter les idées gnostiques, ils les ont aussi et surtout adaptées et transformées.