Les études orientales à l'Université de Louvain depuis 1834. Hommes et réalisations.
Editions SafranN° d'inventaire | 24043 |
Format | 16,5 x 24 |
Détails | 480 p., broché. |
Publication | Bruxelles, 2021 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782874571244 |
Cet ouvrage retrace le parcours, depuis 1834, des grands chercheurs et enseignants dans le domaine de l’orientalisme à l’Université de Louvain (Belgique). Citons Jean-Théodore Beelen qui restaure l’enseignement des langues orientales en théologie, son confrère Félix Nève, notamment précurseur de l’indianisme, Charles de Harley, fondateur de la revue Le Muséon et leurs nombreux successeurs.
Le lecteur y découvrira une histoire riche en rebondissements des hommes et de leurs réalisations qui s’inscrivent dans le cadre d’une grande tradition remontant à la fondation du Collège des Trois Langues en 1517.
Un index des noms de personnes citées complète l’ouvrage.
En 2017, nous avons fêté le 500e anniversaire de la mort de Jérôme de Busleyden, mieux connu des humanistes sous le nom de Hieronymus Buslidius. Il était né à Arlon, au Duché de Luxembourg, vers 1470, et s’illustra comme un grand humaniste : ami d’Érasme et de Thomas More, il est à l’origine de la fondation à Louvain, au sein de l’Université, du Collegium Trilingue, aussi appelé Collegium Trium Linguarum, Collegium Buslidianum, en néerlandais de l'époque Collegie der Dry Tonghen, ou plus simplement dit Dry Tonghen. Le Collège (dont une partie du bâtiment subsiste à Leuven) fut inauguré en septembre 1518.
La Katholieke Universiteit Leuven (KU Leuven) et l’Université catholique de Louvain (UCLouvain), toutes deux héritières de Studium generale Lovaniense supprimé en 1797 par le Régime français, ont choisi de fêter, chacune à leur manière, cet anniversaire : la première, avec une exposition accompagnée de deux ouvrages sur le collège d’Ancien Régime ; la seconde, par l’organisation d’un colloque consacré à la restauration et aux développements ultérieurs de la tradition orientaliste au sein de de l’Université catholique « restaurée » par les évêques belges à Malines en 1834 dans le cadre de la liberté constitutionnelle d’enseignement et transférée à Louvain l’année suivante. Ce sont les contributions présentées à cette occasion, qui font l’objet du présent recueil d’études, auxquelles s’ajoutent l’un ou l’autre texte permettant de compléter le tableau d’ensemble ainsi offert. En un diptyque. Le premier tableau (Parcours historique) s’attache à présenter un panorama de l’enseignement et de la recherche dans le domaine des études orientales depuis près de deux siècles. Le second (Éclairages particuliers) se focalise sur quelques points qui, parmi d’autres, méritent d’être mis en lumière, comme par exemple la tradition louvaniste d’édition de textes scientifiques inaugurée par Adolphe Rome (1889-1971).
Cet ouvrage retrace le parcours, depuis 1834, des grands chercheurs et enseignants dans le domaine de l’orientalisme à l’Université de Louvain (Belgique). Citons Jean-Théodore Beelen qui restaure l’enseignement des langues orientales en théologie, son confrère Félix Nève, notamment précurseur de l’indianisme, Charles de Harley, fondateur de la revue Le Muséon et leurs nombreux successeurs.
Le lecteur y découvrira une histoire riche en rebondissements des hommes et de leurs réalisations qui s’inscrivent dans le cadre d’une grande tradition remontant à la fondation du Collège des Trois Langues en 1517.
Un index des noms de personnes citées complète l’ouvrage.
En 2017, nous avons fêté le 500e anniversaire de la mort de Jérôme de Busleyden, mieux connu des humanistes sous le nom de Hieronymus Buslidius. Il était né à Arlon, au Duché de Luxembourg, vers 1470, et s’illustra comme un grand humaniste : ami d’Érasme et de Thomas More, il est à l’origine de la fondation à Louvain, au sein de l’Université, du Collegium Trilingue, aussi appelé Collegium Trium Linguarum, Collegium Buslidianum, en néerlandais de l'époque Collegie der Dry Tonghen, ou plus simplement dit Dry Tonghen. Le Collège (dont une partie du bâtiment subsiste à Leuven) fut inauguré en septembre 1518.
La Katholieke Universiteit Leuven (KU Leuven) et l’Université catholique de Louvain (UCLouvain), toutes deux héritières de Studium generale Lovaniense supprimé en 1797 par le Régime français, ont choisi de fêter, chacune à leur manière, cet anniversaire : la première, avec une exposition accompagnée de deux ouvrages sur le collège d’Ancien Régime ; la seconde, par l’organisation d’un colloque consacré à la restauration et aux développements ultérieurs de la tradition orientaliste au sein de de l’Université catholique « restaurée » par les évêques belges à Malines en 1834 dans le cadre de la liberté constitutionnelle d’enseignement et transférée à Louvain l’année suivante. Ce sont les contributions présentées à cette occasion, qui font l’objet du présent recueil d’études, auxquelles s’ajoutent l’un ou l’autre texte permettant de compléter le tableau d’ensemble ainsi offert. En un diptyque. Le premier tableau (Parcours historique) s’attache à présenter un panorama de l’enseignement et de la recherche dans le domaine des études orientales depuis près de deux siècles. Le second (Éclairages particuliers) se focalise sur quelques points qui, parmi d’autres, méritent d’être mis en lumière, comme par exemple la tradition louvaniste d’édition de textes scientifiques inaugurée par Adolphe Rome (1889-1971).