Les états du corps.
Fata MorganaN° d'inventaire | 26262 |
Format | 12,5 x 17,5 |
Détails | 14 p., illustrations noir et blanc, broché avec rabats. |
Publication | Saint Clément de rivière, 2023 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782377921263 |
Au deuxième temps, le corps, c’est la peau, et la peau, c’est l’homme. On la tient cachée. Elle est le secret de chaque personne. Grand Peaussu et petite peau sont le haut et le bas de la hiérarchie. Quiconque montre sa peau est aussitot écorché. On reçoit dans la chambre noire, et celui qu’on veut honorer, on s’avance vers lui en disant : Touchez, c’est bien moi…
Les états du corps, qui fait écho au premier livre de Bernard Noël, Extraits du corps, est une manière de revenir à ses préoccupations primordiales : Le corps est une carrière à mots, et ses explorations assurent que, là, sous la peau, il y a de quoi refaire la langue.
Il interroge encore ce corps par extraits, par états : en onze temps, qui sont autant de fragments de sa légende imprononcée. Dès les premiers mots, c’est toujours le corps qui parle : Au commencement, le corps est ouvert comme un oui. Quelle douceur ! Mais il s’y oublie…
Car toute l’œuvre poétique de Bernard Noël s’incarne du mystère du langage, sa production par le corps : anatomie et poésie constamment s’y accordent. Cette prose précise et saillante n’y manque pas et, partant de la peau, enveloppe l’histoire. En quelques pages, tout est là.
Au deuxième temps, le corps, c’est la peau, et la peau, c’est l’homme. On la tient cachée. Elle est le secret de chaque personne. Grand Peaussu et petite peau sont le haut et le bas de la hiérarchie. Quiconque montre sa peau est aussitot écorché. On reçoit dans la chambre noire, et celui qu’on veut honorer, on s’avance vers lui en disant : Touchez, c’est bien moi…
Les états du corps, qui fait écho au premier livre de Bernard Noël, Extraits du corps, est une manière de revenir à ses préoccupations primordiales : Le corps est une carrière à mots, et ses explorations assurent que, là, sous la peau, il y a de quoi refaire la langue.
Il interroge encore ce corps par extraits, par états : en onze temps, qui sont autant de fragments de sa légende imprononcée. Dès les premiers mots, c’est toujours le corps qui parle : Au commencement, le corps est ouvert comme un oui. Quelle douceur ! Mais il s’y oublie…
Car toute l’œuvre poétique de Bernard Noël s’incarne du mystère du langage, sa production par le corps : anatomie et poésie constamment s’y accordent. Cette prose précise et saillante n’y manque pas et, partant de la peau, enveloppe l’histoire. En quelques pages, tout est là.