Les Épîtres des Frères en Pureté (Rasā’il Ikhwān al-ṣafā). Mathématique et philosophie.
Belles LettresN° d'inventaire | 21587 |
Format | 13,5 x 21 |
Détails | 312 p., broché. |
Publication | Paris, 2019 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
Présentation et traduction de six épîtres par Guillaume de VAULX D'ARCY. Collection «Sagesses médiévales« des Belles Lettres. Les Épîtres des Frères en Pureté, ouvrage encyclopédique anonyme composé de 52 épîtres et à la datation inconnue, ont traversé l’histoire avec le titre prestigieux de « Coran des imams , clef philosophique donc du livre de Dieu. Ce qui se présente pourtant comme une somme des savoirs profanes (de la science du nombre à la magie), ne pouvait en sortir que plus mystérieuse, obscure, voire impénétrable, attribuée tout autant à la falsafa, aux muʿtazilites, aux soufis, à l’ismaélisme, au šīʿisme. La présente traduction de six épîtres (sur l’arithmétique, la géométrie, l’harmonie, la sagesse de la mort, les principes métaphysiques et le gouvernement) entend lire enfin l’ouvrage à la lumière de la raison et prendre au sérieux ses débuts mathématiques : la suite arithmétique établit certes l’ordre des nombres, mais raconte aussi la Création, réconcilie sciences et religions au-delà de leurs contradictions, dessine la stratégie de conquête du pouvoir et fonde le système politique juste. Une telle lecture conduit à la résolution du problème de la paternité de l’ouvrage : qui sont les Frères en Pureté se demande-t-on depuis la fin du Xe siècle ? Personne, ou bien tous ceux qui se défont de leur individualité et deviennent « une seule âme entre plusieurs corps . Mais qui est alors l’auteur de ce concept de fraternité ? Aḥmad b. aṭ-Ṭayyib as-Saraḫsī (?-899), élève du grand philosophe et mathématicien al-Kindī. L’importante présentation qui précède la traduction entend le démontrer.
Présentation et traduction de six épîtres par Guillaume de VAULX D'ARCY. Collection «Sagesses médiévales« des Belles Lettres. Les Épîtres des Frères en Pureté, ouvrage encyclopédique anonyme composé de 52 épîtres et à la datation inconnue, ont traversé l’histoire avec le titre prestigieux de « Coran des imams , clef philosophique donc du livre de Dieu. Ce qui se présente pourtant comme une somme des savoirs profanes (de la science du nombre à la magie), ne pouvait en sortir que plus mystérieuse, obscure, voire impénétrable, attribuée tout autant à la falsafa, aux muʿtazilites, aux soufis, à l’ismaélisme, au šīʿisme. La présente traduction de six épîtres (sur l’arithmétique, la géométrie, l’harmonie, la sagesse de la mort, les principes métaphysiques et le gouvernement) entend lire enfin l’ouvrage à la lumière de la raison et prendre au sérieux ses débuts mathématiques : la suite arithmétique établit certes l’ordre des nombres, mais raconte aussi la Création, réconcilie sciences et religions au-delà de leurs contradictions, dessine la stratégie de conquête du pouvoir et fonde le système politique juste. Une telle lecture conduit à la résolution du problème de la paternité de l’ouvrage : qui sont les Frères en Pureté se demande-t-on depuis la fin du Xe siècle ? Personne, ou bien tous ceux qui se défont de leur individualité et deviennent « une seule âme entre plusieurs corps . Mais qui est alors l’auteur de ce concept de fraternité ? Aḥmad b. aṭ-Ṭayyib as-Saraḫsī (?-899), élève du grand philosophe et mathématicien al-Kindī. L’importante présentation qui précède la traduction entend le démontrer.