Les compagnons français de Magellan (1519 - 1522).
ChandeigneN° d'inventaire | 25635 |
Format | 12 x 17,5 |
Détails | 224 p., illustré, broché. |
Publication | Paris, 2022 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782367322186 |
En 1519, cinq nefs espagnoles commandées par le Portugais Magellan appareillaient du port de Séville. À bord de cette flotte à la destination lointaine mais confidentielle se serraient deux cent trente-sept membres d’équipage. Parmi eux, dix-neuf étaient originaires du territoire français actuel. Ces hommes venaient de Bretagne, de Normandie, de Gascogne et du Béarn, du Languedoc, d’Aunis, d’Anjou et de Touraine, de Champagne et de Picardie, de Lorraine. Ils ne savaient pas encore qu’ils embarquaient pour le plus extraordinaire voyage maritime jamais tenté, où ils eurent à partager le destin singulier des cinq navires : naufragé, déserteur, incendié, appréhendé, premier circumnavigateur.
Quand, en 1522, la nef Victoria parvint enfin à accomplir le premier tour du monde de l’Histoire, il ne restait alors à son bord que trente-deux Européens, parmi lesquels un Normand et un Breton Comment se nommaient ces dix-neuf Français, dans quels lieux ont-ils vu le jour puis grandi ? Dans quelle mesure peuvent-ils être considérés comme français, dans un royaume encore en pleine phase d’unification ? Pourquoi, comment et dans quel contexte historique se sont-ils retrouvés à Séville ? Comment s’est déroulé leur périple, lesquels y ont survécu ?
Nous allons tenter de répondre à ces questions, en nous appuyant sur toutes les sources directes ou indirectes disponibles, documents d’archive, relations et chroniques d’acteurs ou témoins, travaux d’historiens. Nous pouvons déjà reconnaître à ces compagnons de Magellan du courage et un certain esprit d’aventure, pour s’être ainsi embarqués dans cette entreprise hors norme pour laquelle on prévoyait deux ans de vivres, un avitaillement inédit pour une flotte espagnole.
En 1519, cinq nefs espagnoles commandées par le Portugais Magellan appareillaient du port de Séville. À bord de cette flotte à la destination lointaine mais confidentielle se serraient deux cent trente-sept membres d’équipage. Parmi eux, dix-neuf étaient originaires du territoire français actuel. Ces hommes venaient de Bretagne, de Normandie, de Gascogne et du Béarn, du Languedoc, d’Aunis, d’Anjou et de Touraine, de Champagne et de Picardie, de Lorraine. Ils ne savaient pas encore qu’ils embarquaient pour le plus extraordinaire voyage maritime jamais tenté, où ils eurent à partager le destin singulier des cinq navires : naufragé, déserteur, incendié, appréhendé, premier circumnavigateur.
Quand, en 1522, la nef Victoria parvint enfin à accomplir le premier tour du monde de l’Histoire, il ne restait alors à son bord que trente-deux Européens, parmi lesquels un Normand et un Breton Comment se nommaient ces dix-neuf Français, dans quels lieux ont-ils vu le jour puis grandi ? Dans quelle mesure peuvent-ils être considérés comme français, dans un royaume encore en pleine phase d’unification ? Pourquoi, comment et dans quel contexte historique se sont-ils retrouvés à Séville ? Comment s’est déroulé leur périple, lesquels y ont survécu ?
Nous allons tenter de répondre à ces questions, en nous appuyant sur toutes les sources directes ou indirectes disponibles, documents d’archive, relations et chroniques d’acteurs ou témoins, travaux d’historiens. Nous pouvons déjà reconnaître à ces compagnons de Magellan du courage et un certain esprit d’aventure, pour s’être ainsi embarqués dans cette entreprise hors norme pour laquelle on prévoyait deux ans de vivres, un avitaillement inédit pour une flotte espagnole.